• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Marques & Agences > Achat média > Joachim Schneidmadl (Virtual Minds) : “Pour lutter contre le duopole, les grands éditeurs doivent créer leur propre walled garden”

Joachim Schneidmadl (Virtual Minds) : “Pour lutter contre le duopole, les grands éditeurs doivent créer leur propre walled garden”

En Allemagne, le groupe audiovisuel ProSiebenSat.1 est un acteur de premier plan de l'adtech, via sa filiale Virtual Minds, une holding technologique présente sur tous les maillons de la chaîne de valeur - adserver, SSP, DSP, DMP, advérification - dont il partage le capital avec United Internet. mind Media a rencontré Joachim Schneidmadl, le COO de Virtual Minds, et l'a interrogé sur le RGPD, le header bidding, la transparence du programmatique et la lutte contre le duopole.

Par Aymeric Marolleau. Publié le 10 octobre 2018 à 18h49 - Mis à jour le 10 octobre 2018 à 18h49
  • Ressources

Quelles ont été les conséquences du RGPD pour Virtual Minds ?

Nous n’avons pas observé de baisse de l’inventaire data disponible ni des ventes programmatiques après le 25 mai. L’intérêt légitime est la base légale valable la plus utilisée en Allemagne. Or, quelques semaines avant l’entrée en vigueur du RGPD, Google a fait savoir qu’il ne prendrait en compte que le consentement. Cette façon d’aller au-delà de ce que prévoit la réglementation a beaucoup irrité les éditeurs et les grandes agences médias. Ces dernières ont donc décidé de réduire leurs investissements via Google, au profit des fournisseurs de technologie indépendants (SSP, DSP), avant même le 25 mai.

Quel regard portez-vous sur l’évolution de la réglementation sur la protection des données personnelles ?

Virtual Minds est un membre actif des organisations professionnelles qui représentent la publicité en ligne, dont l’IAB Allemagne et l’IAB Europe. Depuis dix ans, avant même RGPD, nous y combattons les règles folles sur la protection des données. L’essentiel de ce combat a été fait en vain et ce n’est que maintenant, alors que le RGPD débute et qu’ePrivacy est en chantier que les responsables politiques semblent réalisent ce que nous avons toujours dit : des règles strictes de protection ne réguleront pas le prélèvement des données par ceux que vous voulez réguler, mais les aideront à se développer encore davantage. Nous nous préparons à ePrivacy en mettant en place netID, un login commun à des offres en ligne de tous les secteurs d’activité (lire les détails sur notre site).

Le header bidding est en train de se développer en France. Qu’en est-il en Allemagne ?

La fonction principale du header bidding est le prébid (la pré-offre, ndlr), qui permet de récupérer les appels externes des DSP afin de permettre à l’adserver de concurrencer les campagnes programmatiques externes avec les campagnes internes. Nous l’appliquons chez Yieldlab depuis 2012. Mais la version américaine du header bidding est un fléau. Le fait de mettre en compétition toutes les SSP n’est pas adapté aux besoins de la plupart des marchés européens, dont l’Allemagne, car cela fait des SSP des adexchanges, des adnetworks.

Les apôtres du multi-SSP header-wrapping promettent du yield management, mais le multi-SSP header bidding apporte en réalité toujours la même demande. Cette technologie représente un coût technique élevé, notamment pour le traitement mutliple des demandes, et c’est un cauchemar du point de vue organisationnel. Mais nous voyons malheureusement le header bidding se développer aussi en Allemagne, car les éditeurs sont sous pression et veulent augmenter leurs revenus. En Allemagne, le header bidding n’est pas axé sur la mise en concurrence de quatre ou cinq SSP en compétition, mais plutôt sur la mise en compétition d’un SSP premium avec un ou deux autres, pour l’inventaire résiduel.

qui est Virtual Minds ?
 
Alors que “l’adtech tax” prélève une partie non négligeable des investissements publicitaires, certains éditeurs tentent d’en reprendre le contrôle en créant ou en rachetant eux-mêmes des sociétés adtech. En France, Le Figaro possède ainsi le trading desk et DSP ZeBestOf, Reworld Media détient le trading desk Tradedoubler, Prisma Media les régies mobile et vidéo AdVideum et MobValue, tandis que le groupe Rossel-La Voix et Ouest France ont acheté début 2018 le SSP et player vidéo Digiteka.
 
En Allemagne, le groupe audiovisuel ProSiebenSat.1 (4,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017) est allé plus loin, en achetant en 2015 74,9 % du capital de Virtual Minds, une holding technologique qui a constitué une offre adtech complète en regroupant plusieurs sociétés bien implantées sur leurs marchés respectifs. Le reste du capital (25,1 %) est détenu par l’opérateur télécom United Internet (1&1, GMX, Web.de), qui fut en 2008 le premier à investir dans le groupe.

Depuis sa création en 2001 à Fribourg, Virtual Minds AG a en effet développé l’adserver ADITION, acquis le SSP Yieldlab en 2013, créé la DSP Active Agent en 2013, et acquis la majorité du capital de la DMP ADEX en 2017 et de l’outil d’attribution AdClear. La même année, ADITION a acquis l’adnetwork vidéo et rich media mov.ad et ADEX s’est emparé de l’outil d’advérification Batch Media. “Cela nous permet de proposer au marché une offre technologique qui réunit média et data”, explique à mind Media son COO Joachim Schneidmadl, rencontré en septembre à Dmexco. Via la société myLoc, Virtual Minds est aussi présent sur le marché de l’hébergement informatique. Si bien que le groupe, qui ne communique pas son chiffre d’affaires, compte désormais 2 050 salariés en Allemagne, en Autriche, en Suisse et au Royaume-Uni.

 

La publicité en ligne est régulièrement pointée du doigt pour ses problèmes de transparence. Comment recevez-vous ces critiques ?

La manipulation des enchères, le manque de neutralité et les modèles d’affaire spécifiques de certains fournisseurs de technologie, le bid caching… Les acheteurs ne nous font pas confiance, c’est un vrai problème car cela nuit au développement de notre marché. Nous devons trouver un moyen pour mieux déclarer nos pratiques. Nous devons nous attaquer au vrai problème, celui d’une infrastructure technologique transparente pour un marketing plus automatisé.

Comment lutter contre la domination de Google et Facebook dans la publicité en ligne ?

Ce marché ne sera jamais ouvert. Google fait croire qu’il l’est, mais il ne donne plus l’accès à l’inventaire de YouTube hors de ses canaux. Face aux walled gardens, les grands éditeurs doivent créer leur propre walled garden autour de leurs biens les plus précieux. NetID est l’un des piliers de cette stratégie. Les annonceurs détesteraient si dans le futur tout le monde ne travaillait qu’avec une poignée de grands acteurs, comme Google DBM et Amazon.

Google et Facebook ne sont pas encore très forts dans l’affichage digital, l’audio digital et la TV connectée, ce qui nous permet de garder la souveraineté sur l’accès client et les inventaires. Nous devons sécuriser ces trois marchés, pour qu’ils ne soient pas dominés par des sociétés américaines, en joignant nos forces de façon à offrir un produit qui réunisse technologie, data et média. Il doit être simple d’utilisation, de bonne qualité, avec une performance élevée.

Joachim Schneidmadl
 
2012 COO Virtual Minds (également CEO d’Active Agent depuis 2013 et board member de Yieldlab)
2010 CEO IntelliShop
2005 Head of Mediamanagement de United Internet
2000 Head of customer service de Web.de
Virtual Minds
 
Site internet : www.virtualminds.de
Date de création : 2001
Management : Andreas Kleiser, CEO ; Joachim Schneidmadl, COO
Actionnaires : ProSiebenSat.1 (74,9 %) et United Internet (25,1 %)
Filiales : ADITION technologies AG (adserver), Yieldlab AG (SSP), Active Agent (DSP), The ADEX GmbH (DMP), Batch Media (advérification), AdClear (attribution), mov.ad (adnetwork vidéo et rich media), myLoc (hébergement informatique).
Ads.txt Scan
Selon Ads.txt Scan, outil de veille des relations éditeurs – prestataires développé par mind Media, le SSP de Virtual Minds, Yieldlab, a des relations contractuelles en Allemagne avec une douzaine d’éditeurs majeurs, dont Axel Springer, Burda Forward, Gruner + Jahr (Bertelsmann), Seven One Media et Spiegel Gruppe. Il n’en a pas en France.
Aymeric Marolleau
  • Allemagne
  • DMP
  • DSP
  • Header bidding
  • Publicité programmatique
  • RGPD
  • SSP

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

Google présent dans 85 % des fichiers ads.txt en Allemagne

En Allemagne, un rapport pointe les conséquences d’une application stricte du règlement e-Privacy

Le login unique allemand netID sera lancé en octobre

essentiels

Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché

Les mutations du search à l'ère de l'IA générative

L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins

Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech

L’essentiel sur les identifiants publicitaires 

La transformation du marché publicitaire en 2024

2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur

Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias

Les enjeux réglementaires des médias en 2023

analyses

Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction

Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros 

Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires 

IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers 

Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence 

Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence"

Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus…

Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media

Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer”

Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? 

Le New York Times affiche toujours une croissance très robuste portée par le numérique 

data

Les baromètres, panoramas et chiffres sur l'évolution du marché

Le classement des éditeurs français qui ont le plus d'abonnés purs numériques

Les données récoltées par les acteurs de la publicité en ligne

La liste des sociétés présentes dans les fichiers ads.txt des éditeurs français

Les gains de budget des agences médias

Opt-out : quels éditeurs français interdisent les robots crawlers de l'IA générative ?

Le panorama des sociétés spécialisées dans les technologies de l’e-retail media

La liste des outils utilisés par les équipes éditoriales, marketing et techniques des éditeurs français

Le détail des aides à la presse, année par année

La liste des CMP choisies par les principaux médias en France

Digital Ad Trust : quels sites ont été labellisés, pour quelles vagues et sur quel périmètre ?

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Nos activités
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email