Daniel Gebler, Picnic : “Comme aux Pays-Bas, nous voulons lancer un service de logistique inversée en France et en Allemagne”


Présent sur trois marchés européens (Allemagne, France et Pays-Bas), l’e-commerçant Picnic accélère sur la robotisation logistique, avec l'ouverture de son troisième - et plus grand - centre de traitement automatisé en Allemagne. Il s’ouvre également à de nouveaux modèles. Aux Pays-Bas, ses livreurs prennent désormais en charge les retours e-commerce d’Asos et de Zalando, capitalisant sur ses tournées pour améliorer la rentabilité des flux. En marge de Vivatechnology, le fondateur et CTO Daniel Gebler a partagé à mind Retail les axes clés de sa transformation

Par Sophie Baqué. Publié le 19 juin 2025 à 17h50 - Mis à jour le 23 juillet 2025 à 15h05

Chez Picnic, la majorité des salariés travaillent dans la supply-chain (préparation des commandes, livreurs depuis les hubs). Quels usages de l’IA ont le plus d’impact actuellement ? 

Lancé aux Pays-Bas en 2015, Picnic est arrivé en Allemagne en 2018 et en France en 2021. Parallèlement à notre croissance rapide, nous avons embauché, certaines années, plusieurs milliers de personnes par an. Aujourd’hui, nous sommes 20 000 employés. En termes de modèle opérationnel, nous avons démarré par un traitement manuel des commandes et un schéma de “tournée du laitier” pour optimiser le dernier kilomètre. Après avoir automatisé chaque étape de la supply-chain, nous sommes en train d’automatiser de manière très significative les opérations se déroulant dans les entrepôts. Si l’IA n’est pas nouvelle chez Picnic (nous l’utilisons depuis le premier jour pour les prévisions, la planification…), nous avons désormais adopté une technologie d’agent IA dans de nombreuses équipes commerciales et de traitement des commandes (préparation,…

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