Accueil > Services bancaires > Pourquoi l’intérêt des BATX pour les services financiers s’est affaibli depuis 2020 Pourquoi l’intérêt des BATX pour les services financiers s’est affaibli depuis 2020 Pour la deuxième année, mind Fintech propose un décryptage des initiatives de Tencent, Ant Financial, Baidu, Alibaba et Xiaomi dans les services financiers grâce à l'actualisation de sa base de données. Notre analyse met en évidence un ralentissement de ces opérations depuis 2020, provoqué par la pandémie, une régulation croissante de la fintech en Chine et les déboires d’Ant Group. Par Caroline Soutarson et Aymeric Marolleau. Publié le 17 novembre 2021 à 15h38 - Mis à jour le 19 novembre 2021 à 16h19 Ressources À quelles thématiques financières les géants du numérique chinois se sont-ils intéressés depuis les années 2000 ? Que développent-ils ? Dans quelles directions se dirigent leurs investissements ? mind Fintech met à jour sa base de données des initiatives des BATX dans les services financiers et analyse une nouvelle fois la diversification des Big Tech chinoises dans l’industrie. [Data] La liste des initiatives des BATX dans les services financiers Une régulation de plus en plus lourde Alors qu’ils avaient réalisé 40 opérations dans la fintech en 2019, les BATX n’en ont opéré que 26 en 2020 (voir encadré) et 18 entre janvier et septembre 2021. Après une montée progressive depuis 2013, cela représente un fort ralentissement que l’on peut associer au contexte incertain de la crise sanitaire. Par ailleurs, notre étude annuelle sur les initiatives des GAFAM avait également révélé un coup de frein des opérations en 2020 par rapport à 2019. D’autant plus que, bien que l’année ne soit pas terminée, la quasi-totalité des initiatives de 2021 sont le fait d’un seul acteur, Tencent, contre deux seulement pour Ant Group. Xiaomi a uniquement annoncé, en juillet, un partenariat avec l’Indien ICICI Lombard pour proposer un produit d’assurance maladie, et nous n’avons identifié aucune initiative de la part de Baidu et Alibaba. Pour rappel, les Bourses de Hong Kong et de Shanghai ont décidé de suspendre l’IPO d’Ant Group (initialement prévue en novembre 2020) à la suite d’un discours prononcé par son fondateur, Jack Ma, lors duquel il critiquait le système réglementaire et les grandes banques commerciales (contrôlées par l’État) en Chine, accusant ces dernières d’avoir une “mentalité de prêteur sur gage”. Depuis, l’entreprise est soumise à un plan de restructuration dans le but d’en faire une holding financière supervisée par la Banque centrale chinoise (PBoC, pour People’s Bank of China). L’entreprise doit à présent répondre à des exigences de fonds propres plus élevées pour ses activités de crédit et ses activités de scoring seront reprises au sein d’une coentreprise à majorité publique. Résultat, alors que Tencent courait derrière Ant Group depuis 2015, il a fini par le dépasser cette année. Le ralentissement brutal de Baidu et Alibaba, et dans une moindre mesure de Xiaomi, peut s’expliquer par une réglementation croissante entourant les entreprises technologiques fournissant des services financiers en Chine. “Après une longue période de non-intervention, le gouvernement ne veut plus fermer les yeux et intensifie ses efforts pour éliminer les zones grises qui ont permis l’épanouissement de ce secteur technologique en Chine. Par ces mesures, le gouvernement cherche à renforcer son rôle de surveillance, à lutter contre la concurrence déloyale et les monopoles et à prendre le contrôle des données générées par les fintech”, explique Viviana Zhu, chargée d’études au sein du programme Asie de l’Institut Montaigne (voir aussi encadré). 231 initiatives depuis 2004 Selon notre décompte, les BATX ont tout de même lancé ou se sont associés, d’une manière ou d’une autre, à 231 initiatives dans le domaine de la finance depuis 2004. Tencent, à l’origine de l’application de messagerie instantanée WeChat, et Ant Group, ancienne filiale du géant du e-commerce Alibaba, sont les sociétés qui ont participé au plus grand nombre d’entre elles (respectivement 80 et 75), devant le moteur de recherche Baidu (37). Le BATX qui ferme la marche est le fabricant de smartphones Xiaomi, avec tout de même pas moins de 21 opérations réalisées. Analyse en 2020 : Comment les BATX ont pris d’assaut les services financiers en Chine Depuis le milieu des années 2000, avec le lancement des services de paiement Alipay et TenPay, Ant Group et Tencent ont suivi un rythme très similaire. Après une phase d’observation, qui a vu Alibaba lancer Alibaba Cloud en 2009 et Xiaomi investir dans Kingsoft Cloud en 2012, les BATX ont accéléré leurs initiatives dans la finance à partir de 2013. C’est d’ailleurs cette année-là que Baidu a lancé ses deux premiers services : Baidu Loan dans les crédits et Bai Fa dans la gestion de fortune. C’est donc près de dix ans après la première initiative que les acteurs opèrent un virage simultané et sans équivoque vers les services financiers. Et que la quinzaine d’opérations en 2013 a laissé place à plus de 200 sept années plus tard. Les BATX se sont intéressés à 20 domaines différents de la fintech. C’est dans les services de paiement qu’ils se sont montrés les plus entreprenants, avec 40 opérations sur 231, en particulier grâce à Ant Group qui en a, à lui seul, lancé 23. Investissements et recours au BNPL Il est notamment intéressant de constater, à l’heure où le Buy Now, Pay Later (BNPL) connaît une certaine notoriété dans les pays occidentaux, que les BATX ne sont pas en reste et ont vu la tendance arriver. Xiaomi, assez précurseur, a investi dès 2018 dans ZestMoney, une solution indienne de paiement fractionné. Le fabricant de smartphones avait déjà fait appel à la fintech afin de développer son application Mi Finance en Inde et avait associé les services de ZestMoney à la vente de ses produits dans le pays.Ant Group et Tencent, les touche-à-tout de notre panel, se sont également emparés du BNPL à partir de 2019. Le premier a investi dans la plateforme de crédit à la consommation indonésienne Akulaku qui propose, entre autres, du paiement fractionné, ainsi que dans le géant suédois Klarna. Tout comme pour Xiaomi et ZestMoney, Ant Group n’a pas plongé dans l’inconnu en finançant la croissance de Klarna puisque, un an auparavant, Alipay avait ajouté la solution de paiement différé à son service de livraison AliExpress. Enfin concernant Tencent, ce dernier a d’abord développé en interne FenFu, une carte bancaire virtuelle pour les utilisateurs de WeChat avec des options de remboursement différé, avant d’investir dans l’acteur australien Afterpay, depuis racheté par Square pour 29 milliards de dollars. Ant Group est également l’acteur qui s’est intéressé au plus grand nombre de domaines différents appliqués à la finance, 18, contre 17 pour Tencent, 14 pour Alibaba et Baidu, et 11 pour Xiaomi. Dans tous les cas, les cinq acteurs montrent un attrait assez diversifié dans les secteurs financiers : même Xiaomi dont nous n’avons recensé “que” 21 initiatives a exploré 11 secteurs différents. Cela va de pair avec la volonté, pour ses géants technologiques, de créer des “super-app” multi-sectorielles. “WeChat permet aux utilisateurs à la fois de payer, communiquer, demander un prêt, commander un taxi, etc.”, liste Yassine Regragui, ancien directeur des opérations d’Alipay et consultant spécialisé dans les fintech en Chine. Si la tendance globale est aux services de paiement, Baidu et Alibaba se distinguent des autres acteurs en ne se spécialisant pas dans ce domaine. Le moteur de recherche Baidu a ainsi axé ses opérations vers l’analyse et la gestion de données (7 initiatives recensées) et la blockchain (7 également) tandis que le géant du e-commerce Alibaba s’est concentré sur l’assurance (9) puis le crédit (6). “La force de Baidu, via son bras financier Du Xiaoman Financial, ne réside ni dans son wallet ni dans les systèmes de paiements, où l’entreprise est clairement à la traîne, confirme Viviana Zhu. Il s’est positionné en tant que fournisseur de technologies, en s’appuyant sur l’intelligence artificielle. De ce fait, la société propose essentiellement des services de paiement tiers et d’analyse big data aux institutions financières établies.” La blockchain est de plus en plus prisée par les BATX Les services de paiement furent le premier domaine de la finance auquel les BATX se sont intéressés. D’autres secteurs, comme l’assurance et l’analyse et gestion de données, ont connu des démarrages plus tardifs (en 2012 et 2013) mais se sont rapidement imposés comme des domaines privilégiés. Ces deux domaines pourraient être bientôt rejoints par la blockchain, qui connaît un développement rapide depuis 2018, au point de dépasser les activités de financement et de rattraper le crédit. L’assurance, terre de conquête numérique pour les BATX L’accélération des initiatives dans la blockchain est corroborée par le nombre de brevets déposés par les BATX dans le domaine. Le média The Block a établi, en 2019, que quatre des BATX faisaient partie des 20 plus grands déposants de brevets concernant la blockchain, associés à près de 1 300 brevets cette année-là : Tencent, numéro un du classement avec, à lui seul, 718 brevets déposés à son actif, et Alibaba, deuxième (470). Avec 75 brevets, Ant Group détenait la cinquième place, devant Walmart et IBM, tandis que Baidu (23) occupait la quinzième place du classement, à égalité avec Microsoft et Bank of America. Si les initiatives associées au crédit sont également sorties du lot au fil des années, le contexte législatif chinois risque de ralentir leur progression. En effet, “la réglementation des acteurs financiers non traditionnels, notamment en ce qui concerne le micro-crédit”, est en marche, affirme Yassine Regragui. “Les prêteurs ont l’obligation [dès le 1er janvier 2022, ndlr] d’avoir 30 % des encours plutôt que 2 % [ratio sur lequel s’appuyait par exemple Ant Group avant sa restructuration, ndlr] pour pouvoir octroyer des crédits”, de quoi modifier le business model des acteurs “pour laisser plus de place aux banques”, ajoute-t-il. En effet, la China Banking and Insurance Regulatory Commission a publié le 19 février 2021 une Further Regulation Notice on Commercial Bank Internet Loan Business, exigeant entre autres que les plateformes proposant des prêts en ligne, via des partenaires bancaires, financent au moins 30 % des fonds octroyés. Dans cette lignée, en mars 2021, Ant Group a d’ailleurs publié des règles pour sa propre entité, “obligeant, entre autres, ses plateformes financières à lutter contre le marketing offensif ; sa plateforme de petits et micro-crédits à orienter ses utilisateurs vers des dépenses raisonnables ; et les plateformes de crédit à la consommation à ne plus prêter aux mineurs, et de ne pas octroyer de crédits aux jeunes ou aux personnes ayant une faible capacité de remboursement”, énumère Viviana Zhu, dans sa note China’s FinTech: the End of the Wild West (lire le résumé en français ici). Depuis un an, l’ancienne branche financière de l’entreprise Alibaba fait l’objet d’une surveillance particulière de la part du gouvernement chinois, au-delà de ses seules activités de crédit (voir encadré). L’année n’étant pas encore terminée, le graphique en courbe ci-dessous ne prend pas en compte les initiatives annoncées en 2021. À quelle clientèle s’adressent-ils ? Lorsqu’ils se lancent sur le terrain de la fintech, les géants technologiques chinois s’intéressent majoritairement aux professionnels, puisque c’est le cas d’environ 69 % des projets dans lesquels ils sont impliqués, contre 49 % pour le BtoC (certains projets s’adressent à plus d’une cible). Deux projets concernent le BtoBtoC : l’investissement de Tencent dans le groupe de e-commerce japonais Rakuten et la mise à disposition, sur Alipay, de Tougu Guanjia, une plateforme de conseil en investissement sur laquelle des gestionnaires d’actifs proposent leurs robo-advisors et où Ant intervient sur la phase de vérification de l’identité des utilisateurs. Seul Xiaomi s’adresse davantage aux particuliers, puisque le BtoC représente 67 % de ses projets liés au secteur financier. Quels types d’opérations ? Pour s’inviter sur le terrain des fintech, les BATX ont tous procédé majoritairement par des investissements, puisque ce type d’opération représente 56 % des services étudiés, contre 28 % pour le développement interne et 8 % pour les partenariats. Nous n’avons recensé que trois rachats, tous réalisés par Ant Group. Il s’agit du service de paiement singapourien HelloPay, en 2017, du Chinois riskstorm (gestion des risques), en 2018, et du Britannique Worldfirst (transfert d’argent à l’international), en 2020. Ant Group est celui qui a réalisé le plus grand nombre de développements internes (25) et de partenariats (9). Si l’on considère que les investissements sont les opérations les moins engageantes, Ant Group apparaît donc comme le BATX le plus impliqué dans la finance, avec 42 développements internes, partenariats, joint-venture, rachats ou associations confondus. 12 d’entre elles concernent les services de paiement, 6 la gestion de patrimoine. Il devance Tencent (24) et Baidu (19). Quelles collaborations entre les BATX ? Moins d’une dizaine d’initiatives ont réuni au moins deux BATX. L’une d’elles a même rassemblé trois d’entre eux (Ant Group, Tencent et Baidu) : le National Blockchain and Distributed Accounting Technology Standardisation Technical Committee. D’après le ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’Information, ce comité national créé en avril 2020 et dédié aux technologies blockchain ou de registres distribués (DLT), compterait 71 membres à la fois des secteurs public, privé et académique. Côté privé, l’acteur des télécommunications Huawei ou encore celui du e-commerce JD.com y sont représentés (voir la liste complète dans cet article de The Block). [Essentiel] Comprendre les crypto-actifs Moins d’initiatives en 2020 Les BATX ont réalisé 26 nouvelles opérations dans la finance en 2020. Ant Group a été le plus actif, avec 10 opérations, devant Tencent (9) et Baidu, qui en a réalisé 5. Leur domaine de prédilection : les services de paiement, avec 10 initiatives, dont les investissements de Tencent dans Lydia, Afterpay et Leyaoyao (paiement mobile sur les équipements hors-ligne), ou le partenariat d’Alipay (Ant Group) avec Wise (ex-TransferWise, spécialiste du transfert d’argent à l’international). Ils ont également réalisé cinq opérations dans la blockchain. Baidu a par exemple développé en interne Xuper Chain (protocole open source qui a notamment des applications dans les services financiers) et Open Network (réseau blockchain pour les développeurs et les PME). Enfin, le comité national consacré à la blockchain et la collaboration de trois des cinq BATX montrent la place grandissante accordée à cette technologie par les géants technologiques, mais également par le gouvernement chinois. Les années 2020 et 2021 connaissent un “pic” de régulation dans l’écosystème TechFin en Chine Dans une note sur la régulation des entreprises technologiques fournissant des services financiers en Chine, la chargée d’étude de l’Institut Montaigne, Viviana Zhu, liste les 22 réglementations principales qui ont eu un impact sur les TechFin en Chine entre décembre 2006 et avril 2021. A partir de ces dernières, elle distingue trois périodes réglementaires : “de 2000 à 2010, le secteur était en grande partie non contrôlé”. La China Banking Regulatory Commission (CBRC) a émis des directives concernant l’innovation financière des banques commerciales en décembre 2006 – seul acte repéré par la chercheuse, “entre 2010 et 2015, des tentatives de réglementations ont été introduites” (en 2010, la PBoC a instauré des mesures pour les sociétés non financières qui fournissaient des services de paiement, et en 2011, la CRBC a écrit une circulaire sur les risques liés au prêt en peer-to-peer), “et depuis 2015, il y a clairement eu une montée en puissance des efforts, avec un pic atteint en 2020 et 2021”. Viviana Zhu a comptabilisé 2 actes de régulation en 2015, 3 en 2016, 4 en 2017, 3 en 2019, 3 en 2020 puis 4 entre janvier et avril 2021. Ces règlementations couvrent beaucoup le crédit et le paiement. La gestion de patrimoine, les règles anti-trust et l’utilisation des données sont également dans le lot. “La Chine fait ce que les Américains rêvaient de faire [avec les GAFAM, ndlr] il y a dix ans”, résume Yassine Regragui. “Les réglementations chinoises sur les acteurs financiers non traditionnels sont vues comme négatives mais seront bénéfiques à long terme, estime le spécialiste des fintech en Chine. Certaines mesures ont pour but de réduire les inégalités entre les consommateurs, notamment pour l’octroi de crédit social. C’est pourquoi le régulateur veut plus de transparence sur les scores de crédit, ainsi que sur le contrôle des données.” Au niveau macro-économique, cela permettrait aussi “d’éviter une crise des subprimes avec trop de crédits accordés, et de garantir la stabilité économique et financière”, estime le consultant. “Les lois anti-concurrentielles, qui existaient depuis longtemps, ont également été durcies afin de favoriser l’innovation et de laisser de la place aux nouveaux géants, en interdisant de bloquer les liens concurrents par exemple”, ajoute Yassine Regragui. En effet, en février 2021, l’autorité chinoise de la concurrence a édicté des Anti-Monopoly Guidelines on the Platform Economy. Viviana Zhu souligne une “vitesse sans précédent de formalisation” de ces directives qui “montre l’urgence du changement d’état d’esprit des décideurs politiques qui ne pouvaient plus tolérer que l’industrie soit concentrée entre les mains de quelques géants.” Sur le même modèle temporel, la Chine a également régulé progressivement les crypto-actifs. À partir de 2013, le trading centralisé et les paiements en crypto-actifs sont devenus illicites. Puis en 2017, les autorités ont d’abord interdit les ICOs (initial coin offerings) avant d’ordonner la fermeture des plateformes de crypto-actifs. En mai 2021, trois groupements professionnels chinois, qui appliquent des principes d’auto-régulation, ont jugé que les institutions financières ne devaient pas offrir à leurs clients de services impliquant des crypto-actifs (trading, conservation, compensation, règlement-livraison, distribution de produits financiers et d’épargne…). Enfin, en septembre 2021, la PBoC, associée à une dizaine d’agences gouvernementales, a déclaré illicite toute transaction financière en lien avec les crypto-actifs. Méthodologie mind Fintech a recensé, à l’automne 2021, 231 partenariats, investissements, associations de Baidu, Alibaba (et sa participation Ant Financial), Tencent et Xiaomi (les BATX) relatifs aux services financiers qu’ils ont rendus publics depuis 2004 et dont nous avons pu retrouver la trace. Ant Financial a obtenu une place à part entière dans notre base de données du fait de son indépendance et de son ampleur face à Alibaba, et de sa taille (plus grande fintech au monde, elle était valorisée 150 milliards de dollars en mai 2018). Une particularité que Yassine Regragui explique par sa “longueur d’avance” (Alipay a été créée en 2004, WeChat Pay en 2014) et la stratégie d’investissement “très agressive” d’Alibaba. Cette attitude lui a notamment permis de faire croître ses activités financières très rapidement et Ant Financial poursuit dans la même lignée. Nous avons exclu certains services du périmètre de notre étude. Par exemple, WeChat Pay et Alipay étant devenues des “super-applications” aux fonctionnalités en évolution permanente, il aurait été peu pertinent d’inscrire dans ce tableau la totalité des services qu’elles offrent et des partenariats noués pour développer leur usage à l’étranger. De même, en ce qui concerne les services généralistes (cloud, infrastructure, etc), nous n’avons conservé que ceux dont il a été possible de vérifier qu’ils ont au moins une application dans le domaine financier, ou des clients dans les secteurs de la banque ou de l’assurance. Vous avez repéré une erreur ? Un commentaire, une question ? Contactez-nous : datalab@mind.eu.com Crédits Récupération des données, rédaction et interviews : Caroline Soutarson Analyse data et datavisualisations : Aymeric Marolleau Supervision éditoriale : Antoine Duroyon et Aude Fredouelle Caroline Soutarson et Aymeric Marolleau BATXbig techblockchainpaiement mobile Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire La liste des initiatives des BATX dans la fintech Notes de synthèse Big Tech : l’irruption des géants numériques dans le secteur financier Comment les BATX ont pris d’assaut les services financiers en Chine