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Accueil > Services bancaires > Comment le no-code se met au service de la transformation du groupe BPCE

Comment le no-code se met au service de la transformation du groupe BPCE

Pour le projet Passerelle, dédié à la dématérialisation et à l’automatisation des contrats de flux de la clientèle entreprise, BPCE Solutions Informatiques a mis en œuvre une technologie no-code. Au sein de la BRED, le no-code est cette fois destiné aux besoins métiers des citizen developers.

Par Christophe Auffray. Publié le 26 février 2025 à 17h26 - Mis à jour le 28 février 2025 à 15h31
Comment le no-code se met au service de la transformation du groupe BPCE
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Le groupe BPCE est un utilisateur convaincu des technologies low-code/no-code. Ces outils, nécessitant peu ou pas de codage, sont notamment exploités pour démocratiser l’analyse de données et la data science auprès des métiers de la banque. Dans ce domaine, BPCE fournit un accès à la plateforme Dataiku. Mais l’entreprise déploie parallèlement d’autres usages du no-code, y compris pour des applications critiques et complexes. Le projet Passerelle de BPCE Solutions Informatiques en constitue une illustration.

Automatisation des contrats de flux grâce au no-code

Passerelle est un logiciel déployé dans 13 Banques Populaires, permettant la gestion des contrats de flux, comme l’ont expliqué deux représentants IT du groupe BPCE lors de la conférence Souveraineté Technologique, organisée par l’IMA à Bercy le 14 janvier 2025.

Pour gérer ses flux financiers, la clientèle entreprise souscrit des contrats auprès de banques. L’ensemble du processus de souscription a été dématérialisé et automatisé grâce à une application no-code développée avec la plateforme DAMAaaS (DAta MAnagement as a Service), baptisée Passerelle. “Passerelle est l’outil qui gère l’ensemble du processus de contractualisation des contrats de flux des clients entreprises et fluidifie les parcours clients et utilisateurs. C’est un outil unique pour tous les acteurs de la banque“, détaille Marc Bollet, product owner de Passerelle pour BPCE Solutions Informatiques.

Grâce à cette application no-code, l’ensemble des documents contractuels (dématérialisés et signés) est pris en charge. Passerelle a permis, en outre, de remplacer les multiples saisies manuelles effectuées auparavant pour l’activité liée à ces contrats spécifiques. “Passerelle professionnalise la filière, tout en intégrant des fonctions de suivi et de pilotage“, souligne Marc Bollet. À noter que l’automatisation répondait également à des impératifs réglementaires et à la nécessité de prévenir les erreurs. 

Passerelle : 30 modules, 3 100 données, 245 étapes

BPCE a traité cette problématique grâce au no-code, souvent considéré comme réservé aux applications peu ou pas complexes. Or, comme le souligne Marc Bollet, un contrat de flux affiche un haut niveau de complexité. Un tel contrat peut impliquer plusieurs dizaines de sociétés et un nombre encore plus important de comptes bancaires répartis dans différents pays, avec de nombreux intervenants au sein de l’entreprise pour la gestion des flux. Le sous-jacent technique repose donc sur un outil complexe, composé de 30 modules, exploitant 3 100 données au quotidien et orchestrant 245 étapes de workflow.

Pour des raisons de sécurité, de conformité, mais aussi de maîtrise des données, Passerelle a été intégré au système d’information de la banque. “L’outil, via la solution DAMAaaS, permet d’échanger des informations avec notre SI, par exemple afin que les documents signés des contrats de flux soient automatiquement archivés. De même, les contrats, qui connectent toutes les données, sont paramétrés automatiquement dans le système d’information“, mentionne le product owner.     

Parallèlement au développement technologique et à la création des interconnexions entre le SI et l’environnement de l’éditeur, BPCE a constitué et animé des comités (stratégique, métiers, pilotage…). Ces comités de gouvernance, destinés notamment à la priorisation des besoins métiers et à la co-construction de Passerelle, réunissent des équipes de BPCE SI, des Banques Populaires et des représentants de DAMAaaS.

Déploiement itératif pour une application complexe sans code

Compte tenu de la complexité du projet, le passage à l’échelle auprès des banques utilisatrices s’est effectué progressivement. Une première étape auprès d’une banque pilote a été finalisée avant d’étendre le déploiement à d’autres utilisateurs, puis de le généraliser à 13 Banques Populaires. Nicolas Théry, fondateur et directeur technique d’Inagua, éditeur de la solution DAMAaas, considère également l’approche itérative comme un moyen “de valider le modèle et de prouver la capacité à traiter un sujet très complexe à 100 % en no-code, c’est-à-dire sans écrire une seule ligne de code.“

Le passage à l’échelle progressif a aussi permis de s’assurer que la solution “restait maintenable en augmentant sa complexité“, poursuit le directeur technique. Le séquençage du déploiement a par ailleurs été mis à profit pour intégrer des fonctions de gestion du versioning au sein des environnements de développement des 13 banques clientes.

Si la plateforme no-code est utilisée chez BPCE SI par des collaborateurs IT, elle l’est aussi par des utilisateurs non techniques au sein de la BRED. L’usage par des collaborateurs des métiers s’inscrit ici dans une démarche de citizen development. La démarche a été initiée par le BRED Studio, le laboratoire d’innovation de la Banque Populaire, rattaché simultanément à la DSI et à la direction de la stratégie et de la transformation. La mission du studio est d’animer et de promouvoir l’innovation dans la banque, notamment en matière d’efficacité commerciale et opérationnelle.

Le no-code, une réponse au shadow IT des métiers de la BRED

L’ambition avec le citizen development était de “permettre à tout collaborateur de directions métiers, sans compétence IT, de concevoir ses propres applications“, détaille Alexandre Dupont-Vernon, responsable innovation de la BRED. Le citizen development constitue à ses yeux une “véritable révolution“, aujourd’hui largement occultée par le sujet de l’IA générative.

Grâce à son rattachement fonctionnel à une direction métier, le studio a identifié des besoins, dont certains n’étaient pas pris en compte par la DSI, aux capacités limitées. Ces attentes non résolues constituent le “pain point” dont le laboratoire d’innovation est parti pour amorcer un projet no-code tourné vers les métiers, tout en répondant à “des exigences de la DSI“.

“Mettre en place une démarche de citizen development, c’est aussi un moyen de lutter contre le shadow IT”, souligne Alexandre Dupont-Vernon. “Tout ce qui était fait sous Excel, via des échanges d’e-mails, sur Teams, etc., nous avons réussi à le structurer“, confie-t-il. Faire émerger des besoins, puis les convertir en applications no-code, est selon le responsable du studio la seule solution pour s’affranchir de la DSI. “Il est important de distinguer le low-code et le no-code. Le no-code est le moyen pour nous de démultiplier la conception de logiciels.“

Fin 2023, la BRED s’est engagée dans le no-code auprès d’early adopters (risques, RH, juridique, etc.). La DSI a donné son aval, mais en posant des conditions en termes de gouvernance. Les outils no-code devaient ainsi respecter les mêmes exigences que les développements classiques.

Autonomie “pilotée” des métiers avec six étapes de validation

L’autonomie accordée aux métiers est ainsi qualifiée de “pilotée”. Concrètement, les applications no-code sont soumises à six étapes de validation, notamment RSSI, RGPD et BRED Studio. Les projets doivent par ailleurs disposer d’un sponsor au sein du comex pour justifier les coûts et la valeur métier.

La plateforme technologique DAMAaaS est en place, mais il reste à embarquer les utilisateurs métiers. Pour faciliter leur adoption, le studio consacre des demi-journées à une première prise en main du no-code. Il assure également un accompagnement tout au long des projets. “Tous les métiers se montrent assez bluffés et l’appropriation est forte“, se félicite Alexandre Dupont-Vernon. Les collaborateurs en France ne sont pas les seuls concernés. DAMAaaS est également exploité en Asie-Pacifique pour le développement de processus métiers des filiales de la BRED dans la région.

Depuis le lancement du no-code il y a dix-huit mois, seize directions de la BRED y participent. Le groupe revendique 40 concepteurs d’applications et 200 logiciels en production à la fin de 2024 (contre 20 à la fin de l’année 2023). Un bilan rendu possible par “la simplicité de prise en main de la solution. L’expérience est optimale pour les concepteurs comme pour les utilisateurs“, explique le responsable innovation de la banque. D’autres solutions françaises, ainsi que la Power Platform de Microsoft, ont été examinées mais écartées.

Christophe Auffray
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