Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Allianz veut revendre ses parts dans N26 pour une valorisation de 3 milliards de dollars Allianz veut revendre ses parts dans N26 pour une valorisation de 3 milliards de dollars Par Aude Fredouelle. Publié le 19 avril 2023 à 18h00 - Mis à jour le 19 avril 2023 à 18h00 Ressources Alllianz souhaite se séparer de sa participation de 5 % dans le challenger N26, selon le Financial Times. Allianz X, son entité de capital-risque entrée au capital de N26 en 2018, a mandaté une banque d’affaires pour trouver preneur, à un prix valorisant la société à 3 milliards de dollars. Une valorisation 68 % moins importante que celle décrochée par le challenger en octobre 2021 (9 milliards de dollars, à l’occasion d’un tour de table de 900 millions de dollars). N26 est, comme de nombreuses fintech, impacté par la chute des valorisations tech, d’autant plus avec un modèle BtoC qui n’a pas encore démontré sa rentabilité. La croissance du challenger a par ailleurs fortement ralenti. Fin 2023, N26 indiquait à mind Fintech compter “plus de 2,5 millions de clients” en France, après en avoir déclaré 2,5 millions fin 2022. À l’international, tandis que Revolut s’envole avec 27 millions de clients fin 2022 (+9 millions en un an), N26 n’en revendique que 8 millions à la même date, comme l’année passée. Le challenger a dû freiner son acquisition et limiter l’accueil de nouveaux clients à la demande de la BaFin depuis fin 2021, pour cause de contrôles anti-blanchiment insuffisants (lire notre baromètre sur le nombre de clients des banques en ligne, challengers et néobanques). À noter : Selon les calculs du FT, une vente de ses parts pour une valorisation de 3 milliards de dollars permettrait tout de même à Allianz de tripler son investissement de départ. Aude Fredouelle challengernéobanque Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Banques en ligne et néobanques : pourquoi les offres d’entrée de gamme se sont multipliées Les banques en ligne et néobanques ont doublé le nombre de leurs clients en France depuis 2018