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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Embourbé dans des problèmes réglementaires, N26 lance l’IBAN français

Embourbé dans des problèmes réglementaires, N26 lance l’IBAN français

N26, pour qui le régulateur bancaire allemand restreint les ouvertures de comptes depuis fin 2021, annonce le lancement des IBAN français. Le challenger allemand va aussi lancer le découvert, un produit d’épargne et l’investissement en cryptoactifs d’ici la fin de l’année dans l’Hexagone.

Par Aude Fredouelle. Publié le 05 juillet 2023 à 12h39 - Mis à jour le 05 juillet 2023 à 18h38
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N26 veut relancer sa croissance en annonçant plusieurs nouveautés. Le challenger allemand est pourtant empêtré dans des difficultés réglementaires : depuis fin 2021, la BaFin limite l’accueil de nouveaux clients à 50 000 par mois sur ses 24 marchés, estimant que N26 ne contrôle pas suffisamment ses utilisateurs pour éviter le blanchiment d’argent et la fraude en ligne.

Résultat : au total, N26 revendique 8 millions de clients, un cap déjà atteint fin 2021, selon ses comptes annuels, alors que le challenger avait franchi les 7 millions en janvier de la même année. En France, alors que le challenger comptabilisait 2,5 millions de clients quatre ans et demi après son lancement, en octobre 2021, N26 partage toujours publiquement le même nombre de clients près de deux ans plus tard, même si le directeur général France et Bénélux Jérémie Rosselli assure que la banque mobile “a continué de croître et a dépassé ce chiffre”. Il espère par ailleurs que les contraintes réglementaires seront levées d’ici la fin de l’année, voire avant. Outre l’Allemagne, son premier marché (N26 n’y précise pas le nombre de clients mais il avoisinerait les 3,5 millions de clients), et la France, le challenger est surtout présent en Espagne (plus d’un million de clients) et en Italie (un peu moins d’un million de clients). 

Le classement des néobanques et banques en ligne qui ont le plus de clients en France

Alors que Revolut le talonne dans l’Hexagone, avec 2,37 millions de clients particuliers, et le devance de loin à l’international, avec près de 30 millions de clients, N26 souhaite mettre son offre à la page. En commençant par le lancement de l’IBAN français, déjà proposé par son concurrent britannique régulé en Lituanie. Cette mesure vise notamment à faciliter la domiciliation du salaire et le paiement des factures avec le compte N26. La migration pour les clients existants débutera dans les semaines à venir. Objectif de cet IBAN : “attirer plus de clients et augmenter les revenus par client”, affirme Jérémie Rosselli. “En Espagne et en Italie, où les IBAN locaux ont été lancés en 2019, cela a accéléré les domiciliations de salaire [elles y sont plus de deux fois supérieures à la France, et trois fois supérieures en Allemagne, Ndlr]. Nous espérons aussi multiplier par deux ou trois les dépôts moyens par client [le dépôt moyen est 1,5 à 3 fois supérieur en Italie et en Espagne, malgré un salaire moyen plus bas, et trois fois supérieur en Allemagne, Ndlr].” En 2022, le dépôt moyen d’un client N26 français actif s’établissait à 1 500 euros en moyenne.

Pour proposer cet IBAN, N26 a dû créer une succursale dans le pays. “Cela a nécessité l’ouverture d’une filiale en France, ainsi que la revue de l’ensemble de nos processus bancaires pour s’adapter à la réglementation française en matière de protection de la clientèle, de LCB-FT, de mobilité bancaire…”, raconte Jérémie Rosselli. La supervision de la BaFin demeure en parallèle, notamment pour la gestion du bilan et de la solvabilité ou encore la garantie des dépôts.

Comme Revolut, N26 veut devenir la banque principale de ses clients

À l’image de Revolut, qui indiquait en mai 2023 par la voix d’Antoine Le Nel, global VP Growth, vouloir devenir “une vraie banque, plus une néobanque”, N26 entend “se projeter comme un acteur principal de la banque de détail”. Actuellement, ses clients réalisent en moyenne 22 transactions par mois, pour un montant cumulé moyen de 1 450 euros. Plus de 300 000 demandes de crédit à la consommation ont été effectuées auprès du partenaire Younited Credit, mais N26 ne précise pas quelle part a été accordée ni le montant total originé. Enfin, depuis 2020, un nouveau client sur deux choisit une offre payante. Là encore, N26 ne précise pas la part de clients premium dans sa base. Fin 2021, parmi ses 8 millions de clients, 3,7 millions étaient “sources de revenus” – tous n’ont cependant pas souscrit une offre premium, la commande d’une carte faisant par exemple entrer un utilisateur dans cette catégorie. 

Selon le directeur général France et Bénélux Jérémie Rosselli, N26 veut “atteindre rapidement les 5 millions de clients” et “devenir le leader de la banque en ligne d’ici 2025”, devant donc Boursorama (4,7 millions de clients fin 2022) et Nickel (2,9 millions de clients), mais aussi “un acteur de premier plan dans la banque de détail, entre le sixième et le huitième rang d’ici quelques années”.

Mobilité bancaire, découvert et cryptoactifs

Autres nouveautés annoncées : un service de mobilité bancaire, dans les semaines à venir, là aussi pour accélérer la domiciliation du salaire. Un compte rémunéré arrivera par ailleurs dans l’Hexagone d’ici à la fin de l’année, alors q’un produit rémunéré à hauteur de 2,26 % a été lancé en Espagne il y a quelques semaines. Dans le domaine du crédit, le découvert sera déployé d’ici fin 2023. Enfin, l’investissement en cryptoactifs, déjà proposé dans six pays en Europe avec Bitpanda, verra bientôt le jour en France, avec “d’autres briques d’investissement d’ici la fin de l’année ou début 2024”, assure le directeur général. Du côté des fonctionnalités, N26 va lancer Card for Spaces, des cartes virtuelles pouvant être reliées à des sous-comptes. 

Contrairement à Revolut, N26 ne prévoit pas de s’aventurer dans le crédit immobilier. “Ce n’est plus un axe de croissance rentable pour attirer de nouveaux clients, avec la hausse des taux, commente Jérémie Rosselli. Par ailleurs, avec la DSP3 et le changement de réglementation concernant l’assurance emprunteur [loi Lemoine, Ndlr], les clients vont de moins en moins garder leur salaire là où ils ont leur crédit.”

Atteindre l’équilibre en 2024

N26, qui assure être rentable sur le périmètre français depuis 2020, vise l’équilibre au niveau du groupe en 2024. En 2021, la société a enregistré 120,3 millions d’euros de revenus nets (contre 72,1 millions en 2020) et une perte nette de 172,4 millions d’euros (150,7 millions en 2020). Fin 2021, le challenger totalisait 6,1 milliards d’euros de dépôts. N26 compte 1 700 salariés, dont 200 dédiés au marché français et une vingtaine basés en France, à Paris.

Aude Fredouelle
  • banque de détail
  • challenger
  • IBAN
  • néobanque
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