bunq s’empare de l’IA générative

Le challenger néerlandais bunq, qui revendique 11 millions d’utilisateurs en Europe et 7 milliards d’euros de dépôts, a présenté la version bêta de son assistant Finn. Basée sur de grands modèles de langage (LLM) du marché, cette interface conversationnelle repose sur un modèle propriétaire qui permet à l’utilisateur de poser des questions sur ses dépenses et son utilisation de l’application. Qualifié d’assistant personnel sur les finances, l’outil ne fournit pas de conseil. “Chacun de nos utilisateurs dispose d’une base de données unique et sécurisée qui stocke ses informations personnelles, y compris les détails des transactions, les données de localisation et d’autres informations pertinentes. Finn est spécialement conçu pour accéder à cette base de données individuelle et l’utiliser, garantissant ainsi une expérience personnalisée et privée pour chaque utilisateur“, explique bunq.

À noter : La banque mobile indique que sa plateforme d’IA gère plus de 60 % des tickets utilisateurs et doit lui permettre d’automatiser 90 % de ses opérations au cours des prochains mois. En 2022, un tribunal a jugé illégale la décision de la banque centrale néerlandaise d’interdire à bunq de recourir à l’IA pour surveiller le risque de blanchiment d’argent.