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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Le Crédit Mutuel veut miser sur l’IA générative et l’informatique quantique

Le Crédit Mutuel veut miser sur l’IA générative et l’informatique quantique

Le Crédit Mutuel a dévoilé le 11 décembre son plan stratégique à horizon 2027. Sur le plan technologique, le groupe mutualiste réaffirme sa volonté de souveraineté avec un investissement d’un milliard d’euros supplémentaires à cette échéance dans sa filiale Euro-Information, en plus du milliard d’euros de budget déjà sécurisé. L’exploration de l’IA générative et de l’informatique quantique est notamment financée.

Par Aude Fredouelle. Publié le 11 décembre 2023 à 17h03 - Mis à jour le 16 février 2024 à 16h23
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À l’occasion de la présentation du plan stratégique du groupe Crédit Mutuel à horizon 2027, ses dirigeants Nicolas Théry et Daniel Baal ont fait le point sur ses ambitions sur le plan technologique. “L’objectif d’ici 2027 est d’atteindre 100 % d’autonomie pour le client prospect : à l’avenir, il pourra souscrire la quasi-totalité des services à distance et traiter plus facilement ses opérations”. 22 millions d’opérations et de documents ont par exemple été signés de manière électronique en 2023, un volume multiplié par quatre en un an. Autres ambitions : “une croissance des ventes de 20 % grâce au digital”, ainsi qu’une réduction significative des “délais de mise sur le marché de ses nouvelles solutions dans tous les métiers du groupe et pour tous les segments de clientèle”. 

Pour y parvenir, le groupe a prévu d’accélérer ses investissements technologiques, notamment dans de nouveaux data centers (un second data center Tier IV sera ainsi inauguré en 2024 près de Dijon), le cloud privé et la haute résilience de ses systèmes – Nicolas Théry rappelant que le groupe a fait “un choix de souveraineté technologique très fort”. Pour y parvenir, la filiale technologique Euro-Information “reste au coeur de la stratégie du groupe, c’est sa colonne vertébrale. Elle a été l’un des premiers établissements financiers en France à adopter des solutions cognitives en 2015, et nous investissons aujourd’hui dans l’IA générative, de confiance, respectueuse des droits humains et de l’environnement, pour que l’IA soit un atout et pas un sujet de crainte”, poursuit Daniel Baal. Concrètement, un milliard d’euros d’investissements spécifiques seront ajoutés, d’ici à 2027, au milliard d’euros investi de manière classique sur la période, précise Frantz Rublé, président d’Euro-Information, qui compte plus de 6 300 collaborateurs internes et externes.

20 personnes pour explorer les cas d’usage de l’informatique quantique

Le groupe Crédit Mutuel assure avoir réalisé des économies à hauteur de 1 715 ETP par an (soit une hausse de productivité de 7 %) grâce à ses investissements technologiques, notamment dans l’OCR (reconnaissance optique de caractère) ou la reconnaissance vocale. “Nous allons continuer à travailler ces aspects et aussi accélérer en matière de technologie quantique, en partenariat avec IBM, pour accroître la performance des métiers”, indique Daniel Baal. Une Quantum factory, composée de 20 personnes, explore notamment des cas d’usage dans la lutte contre la fraude, la gestion des risques et l’expérience client. Le groupe s’est aussi doté d’une cognitive factory (150 personnes) pour développer les solutions d’IA.

Monabanq compte 180 000 clients actifs et sera rentable en 2025

Le groupe pourtant très discret sur sa banque en ligne Monabanq a dévoilé quelques indicateurs à l’occasion de la présentation du plan stratégique. Cette filiale de Cofidis, société elle-même détenue par le Crédit mutuel Alliance Fédérale, “devrait atteindre le point d’équilibre en 2025”, assure Daniel Baal, qui ajoute que le groupe “investit davantage depuis deux ou trois ans en marketing”. Une condition nécessaire pour assurer le succès d’une banque en ligne, estime le dirigeant. Les pertes nettes de la société ont en effet augmenté légèrement, passant de 9,7 millions d’euros en 2020 à 12,7 millions en 2021 puis 17 millions en 2022, tandis que le produit net bancaire (PNB) est passé sur la même période de 20,7 millions d’euros à 25,1 millions.

Lire aussi : Comment les banques en ligne se battent pour atteindre l’équilibre

Surtout, Daniel Baal révèle que la banque en ligne a atteint les 180 000 clients actifs (qui réalisent plusieurs opérations par mois), contre 100 000 il y a quatre ans – la banque en ligne assurait cependant compter 290 000 clients en 2015, sans préciser s’il s’agissait de clients actifs. C’est en tout cas bien loin derrière ses concurrentes, qui communiquaient à fin 2022 (sans préciser le taux d’activité) sur 4,7 millions de clients (BoursoBank), 3,3 millions (Hello Bank!), 1,05 million en France et Belgique (Fortuneo) et 200 000 clients (BforBank). Les challengers N26 et Revolut comptent quant à eux chacun 2,5 millions de clients dans l’Hexagone.

Ressource data : Nombre de clients des banques en ligne et néobanques en France

Autre révélation : le dirigeant indique que le Crédit Mutuel réfléchit à faire de Monabanq “une plateforme de développement plus importante en Europe. Cela fait partie des dossiers à travailler dans les quatre ans”. Une stratégie qui ferait écho à celle adoptée par le Crédit Agricole pour BforBank : la banque en ligne a annoncé en 2023 vouloir se lancer d’ici à 2030 en Espagne, en Italie, au Portugal et en Allemagne.

Sur le plan financier, le groupe Crédit Mutuel cible pour 2027 un PNB de 19 milliards d’euros et un résultat net de 5 milliards d’euros, avec un coefficient d’exploitation ramené à 54 % – contre 59,6 % en 2022. Il vise plus de 15 millions de clients dans les réseaux France du Crédit Mutuel et du CIC, dont 8 millions dans l’assurance. Le groupe, qui souhaite accélérer sa stratégie de diversification, en fait un levier majeur. Le Crédit Mutuel assure aussi vouloir réduire de 20 % l’empreinte carbone de son bilan via des politiques sectorielles d’investissement. Il lancera au premier semestre 2024 l’Institut mutualiste pour l’environnement et la solidarité, qui donnera à tous les métiers du groupe des recommandations en la matière.

De nouveaux rapprochements d’agences auront lieu d’ici là pour réaliser des économies, même si les dirigeants du groupe n’en précisent pas le nombre. “D’ici 2027, au moins 80 % des caisses Crédit Mutuel et des agences CIC auront au moins 7 salariés”, se contente de préciser Nicolas Théry. 

Aude Fredouelle
  • assurance dommages
  • banque de détail
  • banque en ligne
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