Accueil > Services bancaires > Londres veut s’attaquer à la fraude au paiement par autorisation Londres veut s’attaquer à la fraude au paiement par autorisation Par Antoine Duroyon. Publié le 12 mars 2024 à 17h56 - Mis à jour le 12 mars 2024 à 17h56 Ressources Dans le but d’aider à lutter plus efficacement contre la fraude au paiement par autorisation (authorised push payment ou APP), un phénomène en forte croissance outre-Manche, le gouvernement britannique prévoit d’autoriser les banques à disposer d’un délai rallongé pour investiguer en cas de suspicion de fraude. Ce projet de loi devrait être entériné d’ici au 7 octobre 2024. Les banques disposeraient alors de 72 heures pour traiter une transaction, leur laissant le temps nécessaire pour contacter les clients, les forces de police ou d’autres parties concernées par le paiement en question. Actuellement, les banques doivent généralement traiter l’opération au plus tard à la fin du prochain jour ouvré. Les fraudes par APP consistent à piéger un consommateur en le conduisant à initier et autoriser un paiement vers un compte contrôlé par le criminel, par exemple dans le cadre d’une escroquerie aux sentiments ou d’un échange avec un faux conseiller financier. À noter : Selon le gouvernement britannique, ce type de fraude a représenté un préjudice total de 485 millions de livres en 2022. Antoine Duroyon frauderégulation Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Zelle a frôlé les 3 milliards de transactions en 2023 Entretien Michaël Diguet (Algoan) : “Une grande banque française va basculer en 2024 tous ses parcours de crédit conso sur l’open banking” Partage de données personnelles : MiTrust joue le tiers de confiance À la demande de la FCA, Modulr cesse d'intégrer de nouveaux clients outre-Manche S'affranchir des obligations LCB-FT peut être constitutif d'une faute de concurrence déloyale