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Accueil > Services bancaires > Open banking > Éric Lassus : “Treezor proposera le crédit à la consommation avec Franfinance au premier trimestre”

Éric Lassus : “Treezor proposera le crédit à la consommation avec Franfinance au premier trimestre”

Depuis son rachat par le groupe Société Générale, annoncé en septembre 2018, Treezor affiche de nouvelles ambitions : servir les établissements financiers régulés, déployer sa plateforme à l’international, proposer de nouveaux services dont du crédit… Éric Lassus, CEO, fait le point sur l’avancement de ces projets pour mind Fintech.

Par Aude Fredouelle. Publié le 02 mars 2021 à 9h42 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h54
Eric Lassus Treezor
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Lors d’une interview accordée à mind Fintech en juin 2019, vous évoquiez l’intégration à venir dans la plateforme Treezor de nouveaux services, “dont le crédit mais aussi par exemple du cashback, des services liés à la sécurité, la biométrie…” Les proposez-vous aujourd’hui ?

Nous avons d’abord dû réaliser l’année dernière un travail de fiabilisation de la plateforme et nous aligner sur les exigences sécuritaires et de conformité du groupe. C’était une étape nécessaire pour répondre aux exigences d’un groupe bancaire de premier rang. Maintenant que cette phase est achevée, nous allons pouvoir déployer cette année des services déjà disponibles au sein du groupe Société Générale.

Nous allons ainsi lancer d’ici la fin du premier trimestre la partie “crédit consommateur” grâce au groupe Société Générale, avec sa filiale Franfinance. Nous le ferons en priorité avec quelques fintech. 

L’acquisition par Société Générale devait aussi vous permettre de vous internationaliser. Où en êtes-vous ?

Nous avons passeporté l’agrément dans 27 pays européens, dont le Royaume-Uni malgré le Brexit. Nous maintenons la capacité de travailler outre-Manche car le groupe Société Générale y est présent. Nous avons aussi commencé les installations dans trois pays : l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne. Nous allons y ouvrir des bureaux et y construire une relation plus étroite avec le marché et les régulateurs. Nous comptons déjà une dizaine de clients à l’international, notamment au Portugal (qui sera géré depuis l’Espagne) et aux Pays-Bas.

Pouvez-vous faire le point sur votre base clients ?

Nous avons un peu plus de 70 clients, dont une soixantaine en France [parmi eux : Shine, Lydia, Pixpay, Prismea, Qonto…, ndlr]. 50 % sont des néobanques. Les autres sont essentiellement des projets autour de l’émission de cartes et du BIN sponsoring, ainsi que pour l’automatisation des flux SEPA, pour de nombreux marchés comme la comptabilité, l’immobilier, les outils d’épargne automatique… Parmi eux : Swile, Libeo ou encore Upflow. 

En quoi consiste le BIN sponsoring ?

Auparavant, Treezor ne s’adressait qu’à des fintech non régulées, qui devenaient agents de Treezor et s’appuyaient sur notre agrément d’établissement de paiement. Aujourd’hui, nous proposons aussi nos services à des établissements régulés, pour accélérer leur expansion et leur time-to-market par exemple. Et dans ce cas, nous proposons notre plateforme en mode SaaS, comme un core banking, et non en mode Banking-as-a-Service (BaaS).

Notre but est d’étendre le catalogue d’offres de services de Treezor pour travailler à la fois en mode BaaS et en mode SaaS

Nous sommes un émetteur de cartes, membre principal de Mastercard, ce qui nous permet de gérer la complexité inhérente au scheme. Notre client peut donc être émetteur et choisir Treezor comme BIN sponsor [une société ayant obtenu les agréments nécessaires auprès des autorités de supervision bancaire et membre principal des réseaux Visa ou Mastercard pour recevoir et attribuer des numéros de carte, ndlr]. C’est un modèle qui permet à Treezor de servir des émetteurs qui ne souhaitent pas prendre en charge la complexité de gestion des schemes. Il peut aussi s’agir de fintech qui ont commencé comme agent de Treezor puis demandé leur propre agrément, mais veulent continuer à grandir en conservant la partie technique back-office de Treezor. Il y a de gros besoins en Europe dans ce domaine. Un projet est en cours de lancement mais notre but est d’étendre le catalogue d’offres de services de Treezor pour travailler à la fois en mode BaaS et en mode SaaS.

Hormis le crédit, quelles synergies ont été mises en place avec Société Générale ?

Quand une société est régulée, elle a besoin d’une banque pour cantonner ses fonds. La solution SaaS de Treezor est donc compatible avec le groupe Société Générale, et nous proposons une offre packagée. Pour toutes les fintech qui souhaitent utiliser Treezor pour leurs flux SEPA, nous proposerons aussi le duo SocGen/Treezor. Nous avons pu mettre en place ces offres car Société Générale a transformé son système en API pour se connecter à notre plateforme.

Nous allons aussi sortir le virement instantané SCT Inst au début du second semestre grâce au groupe, et nous serons capable de proposer des offres d’assurance (nous avons déjà quelques propositions à la carte). D’ici le milieu d’année, nous proposerons des IBAN localisés en Italie, Espagne et Allemagne. Et en 2021 et 2022, nous avons aussi pour projet de nous connecter aux filiales de Société Générale dans ces pays, pour maximiser la valeur de Treezor. 

Nous allons de plus en plus travailler sur les synergies industrielles mais aussi commerciales avec le groupe et toutes ses filiales. Par exemple, nous pourrions proposer aux clients de Franfinance de distribuer leurs cartes. Et grâce à l’appui de Société Générale, nous attirons l’attention de grosses structures internationales et nous allons pouvoir sortir du monde de la fintech. 

Combien de cartes avez-vous émis ?

Nous avons émis 1,3 million de cartes [contre 850 000 fin 2019, ndlr] et depuis notre création, nous avons géré plus de 4 milliards d’euros de transactions.

Quel est votre chiffre d’affaires 2020 ?

Nous avons enregistré 19 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019 [contre 6,4 millions d’euros en 2018, ndlr] et cela sera en progression en 2020, mais nous n’avons pas encore les chiffres finalisés. La crise aura eu un impact limité sur notre progression. Treezor compte plus de 110 salariés, contre 40 il y a deux ans. 

Aude Fredouelle
  • banking-as-a-service
  • carte bancaire
  • core banking
  • néobanque
  • régulation

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