Swan récolte 16 millions d’euros pour changer d’échelle

Le segment du Banking-as-a-Service – et son corollaire, l’embedded finance, qui permet à un acteur non régulé d’intégrer des fonctionnalités bancaires tierces – fédère un nombre croissant d’acteurs. Le français Swan clôture une augmentation de capital (Série A) de 16 millions d’euros. L’opération a été dirigée par Accel, avec la participation des investisseurs existants Bpifrance et Creandum.

Créée en 2019 au sein du start-up studio eFounders, Swan détient une licence d’établissement de monnaie électronique. Lancée il y a un an, la plateforme aide les entreprises à intégrer des fonctionnalités bancaires en marque blanche, comme les comptes, les cartes bancaires et les IBAN. Elle a traité à ce jour 135 millions d’euros de transactions, avec un rythme de croissance très rapide. En juillet 2021, Swan revendiquait 15 millions d’euros gérés puis 80 millions d’euros il y a deux semaines. Parmi les clients de l’entreprise figurent Agicap, Alma, Expensya, Fintecture ou encore Pennylane.

Avec une offre APIsée, sur étagère et modulaire, Swan cible les entreprises SaaS, les marketplaces et les fintech en valorisant la rapidité de déploiement. “Le client le plus rapide est passé en production en une semaine. Certains ont besoin de plus de temps, entre deux et trois mois”, expliquait il y a quelques semaines à mind Fintech Nicolas Benady, fondateur et CEO de la start-up (également cofondateur de Limonetik et Antelop Solutions). Afin d’apporter encore plus d’agilité et de flexibilité aux utilisateurs et élargir son empreinte, Swan proposera d’ici la fin de l’année un accès en self-service. Les développeurs pourront exploiter l’environnement sandbox sans passer auparavant par un processus de vente et d’onboarding.

Début 2022, l’entreprise ouvrira un bureau local en Allemagne, un marché pour lequel elle nourrit de grandes ambitions. Elle prévoit par ailleurs de recruter 70 nouveaux collaborateurs d’ici juin 2022 pour atteindre 100 personnes.