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Accueil > Services bancaires > Paiements > EPI abandonne la création d’un scheme carte

EPI abandonne la création d’un scheme carte

L’initiative EPI, qui visait à ériger un concurrent européen face à Visa et Mastercard, abandonne le projet de création d’un scheme carte. Un renoncement qui s’explique par le retrait de plus de la moitié des participants. Le projet se recentre sur son deuxième volet : le wallet et le paiement numérique. Les treize membres restants trancheront dans deux mois sur l’avenir de la société.

Par Aude Fredouelle. Publié le 17 mars 2022 à 16h12 - Mis à jour le 17 mars 2022 à 16h12
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Sérieux revers pour EPI, le projet de création d’une solution de paiement paneuropéenne visant à concurrencer Visa et Mastercard. À la suite des défections de onze banques espagnoles (parmi lesquelles BBVA et CaixaBank) puis des allemandes Commerzbank en janvier et DZ Bank fin février, les ambitions des treize actionnaires restants (contre au moins 31 banques et deux acquéreurs engagés initialement), dont quasiment la moitié sont français, ont été revues à la baisse. 

“Nous ne pouvons plus envisager la création d’un scheme carte comme nous l’avions imaginée, a expliqué Martina Weimert, CEO d’EPI (société provisoire dotée de 25 millions d’euros créée en octobre 2020), lors d’une conférence organisée le 17 mars par Finance Innovation. En Allemagne, si une banque comme DZ Bank, qui détient au moins 25 % de parts de marché, continue d’opérer sur le scheme domestique en parallèle d’un scheme européen, cela ne peut pas fonctionner.”

Les treize actionnaires d’EPI ont donc “accusé le coup et décidé de se concentrer sur le volet plus innovant : le wallet, le virement instantané et l’intégration de services à valeur ajoutée, et peut-être demain l’euro digital et l’identité numérique. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de cartes dans EPI, mais il s’agira probablement des cartes déjà existantes”, a poursuivi Martina Weimert. L’abandon du scheme carte signifie donc “la perte du volet souveraineté” si cher aux autorités européennes, qui soutiennent le projet depuis ses débuts. 

Cela bouleverse aussi les plans des membres du GIE CB en France, qui misaient sur EPI pour le futur du schéma de paiement par carte CB. “Nous allons devoir nous réunir et réfléchir à la suite. Notre ambition est claire sur le wallet digital – c’est l’EPI. Mais CB va rester la réalité pour les prochaines années et il faudra probablement travailler sur le sujet des standards techniques et relancer l’innovation autour de la carte en investissant davantage”, a reconnu Carlo Bovero, global head of cards and retail payments chez BNP Paribas, lors de la table ronde.

Deux mois pour trancher sur l’avenir d’EPI

Et ce n’est pas tout. Les treize participants encore impliqués, dévoilés le 11 mars dernier par EPI – six banques françaises (Crédit Mutuel, BNP Paribas, BPCE, Société Générale, La Banque Postale et Crédit Agricole), une banque allemande (Deutsche Bank), l’association des caisses d’épargne allemandes Deutscher Sparkassen-und Giroverband, une banque belge (KBC), une banque néerlandaise (ING), une banque espagnole (Santander) et deux acquéreurs (Worldline et Nets) – se laissent deux mois pour décider si le projet va bel et bien se poursuivre, et selon quelles modalités. “Nous allons proposer un projet ajusté, avec un business case revu et des investissements nettement plus bas, sur lesquels les treize pourront s’engager”, a indiqué Martina Weimert. 

Selon elle, un business model concernant le virement a déjà été proposé par EPI à la direction générale de la concurrence, instance de la Commission européenne, qui l’a validé. “Il est tout à fait valable pour les commerçants et attractif par rapport à la carte”, a assuré la CEO. Le projet de carte étant abandonné, EPI ne pourra s’appuyer sur les commissions d’interchange. Sur le volet subsistant, celui du paiement numérique, en partie basé sur le virement, EPI aurait donc trouvé un accord avec le régulateur pour se rémunérer.

Aude Fredouelle
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