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Accueil > Industrie > Les entreprises du médicament dévoilent leur plan stratégique 2024-2026

Les entreprises du médicament dévoilent leur plan stratégique 2024-2026

Le Leem a présenté le 30 janvier les principaux axes de son plan stratégique 2024-2026. L’organisation professionnelle, qui attendait beaucoup des conclusions issues de la mission Borne, regrette que le “New Deal” ne se soit pas concrétisé et fixe ses priorités pour parvenir à une refonte de la politique d’accès au médicament.

Par Romain Bonfillon. Publié le 31 janvier 2024 à 9h47 - Mis à jour le 05 février 2024 à 11h00
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État des lieux

En guise d’introduction, Thierry Hulot, président du Leem, a rappelé “le contexte compliqué” dans lequel se trouvent les industries du médicament. “Il y a 20 ans, les investissements européens en matière de recherche et développement étaient équivalents à ceux des États-Unis. Aujourd’hui, ils sont chaque année supérieurs de 20 Mds $, explique-t-il. Et d’observer “un risque de déclassement en matière de R&D” mais aussi en termes d’attractivité pour la recherche clinique : “la France ne participe plus qu’à un essai clinique sur deux en Europe”, fait remarquer le président du Leem. Le manque d’attractivité de la France s’explique, selon lui, d’abord par le temps nécessaire à la mise en place d’un essai clinique. “Il nous faut en moyenne 160 jours, alors que dans certains pays l’essai est déjà fini dans ce laps de temps”. 

La recherche clinique française est-elle toujours attractive ?

Un besoin de “sursaut politique”

Nous produisons en France des produits matures, à bas prix, et nous sommes devenus totalement dépendants des produits de haute technologie, issus essentiellement des biotech”, analyse Thierry Hulot. Si les pouvoirs publics ont pris des mesures pour combler ce retard (au travers notamment de l’initiative France BioLead, lancée fin 2022), un véritable plan de lutte contre la pénurie des médicaments reste encore à être mis en œuvre. Le rapport issu de la mission Borne qui, à l’été 2023, appelait à un “New Deal”, n’a pas été suivi d’effets, regrette le Leem, qui appelle à un sursaut des pouvoirs publics et se dit prêt à participer activement à la refonte de la politique française du médicament, en étant force de propositions. Ces propositions, expliquées par Laurence Peyraut, la nouvelle directrice générale du Leem, s’articulent autour de trois grands axes : 

L’accès au médicament

La souveraineté sanitaire de la France suppose à la fois une meilleure gestion des actuelles pénuries de médicaments et l’accélération de l’arrivée des innovations de demain. 

Pour ce faire, rappelle Laurence Peyraut, le Leem a lancé en 2021 la plateforme TRACStocks. L’organisation professionnelle souhaite aujourd’hui élargir ce système d’information de gestion des stocks aux grossistes répartiteurs (qui alimentent les officines françaises à hauteur de 80%, ndlr) pour prévenir au mieux les risques de ruptures. 

Aussi, s’agissant de la visibilité sur les innovations à venir, le Leem a annoncé qu’il allait publier dans les prochains mois une étude baptisée Horizon Scanning, “permettant de voir les molécules qui vont arriver sur le marché d’ici 3 à 5 ans”, explique sa directrice générale. Et d’observer que “ces molécules, lorsqu’elles arrivent sur le marché remettent en question l’organisation des soins. Si nous n’anticipons pas, nous allons revenir au même sujet qu’aujourd’hui : un mur d’innovations avec un système qui n’est pas prêt à les accueillir. L’accès à l’innovation pose aussi la question de notre politique conventionnelle, poursuit-elle. Nous avons fait récemment la demande auprès du CEPS de pouvoir réviser l’accord-cadre qui arrive à échéance au mois de mars 2024”.  Pour rappel, l’accord-cadre signé entre le Leem et le Comité économique des produits de santé (CEPS) est un contrat de marché qui permet d’établir des règles de prix, entre l’État et les entreprises du médicament pendant une période donnée. Le Leem, qui souhaite proroger l’actuel accord (2021-2024) d’un an, entend notamment “entamer des discussions sur les conditions d’accès aux nouvelles molécules”, précise Laurence Peyraut.

La soutenabilité économique

Parce que, selon Thierry Hulot, il n’existe pas d’accès au médicament sans une industrie ayant des capacités modernes de production et les moyens de mener à bien sa recherche clinique et sa politique d’innovation, le Leem appelle de ses vœux une refonte de la politique fiscale à l’égard de l’industrie pharmaceutique. Si le PLFSS 2024 a pu paraître plus clément en matière de taxes (la clause de sauvegarde a été ramenée à 1,6 Md €), il s’agit pour Thierry Hulot d’une “fausse bonne nouvelle”, les taxes sur les bénéfices réalisés s’élevant en France à 60%, un record européen. Et de rappeler que dans le même temps le prix des MITM (molécules à intérêt thérapeutique majeur) est aussi le plus bas d’Europe. Derrière la question fiscale, se joue, selon le Leem, “l’attractivité de la France”. Aussi, dans la continuité des conclusions de la mission Borne, les représentants de l’industrie pharmaceutique française veulent “construire avec les pouvoirs publics et les parties prenantes le cadre économique et réglementaire permettant aux entreprises du médicament implantées en France de concevoir, développer, produire et délivrer chaque jour des médicaments, qu’ils soient du quotidien ou innovants”.

Enfin, dans un contexte budgétaire contraint, le Leem entend proposer également quelques pistes d’économies au travers de la mise en œuvre d’un plan d’action sur le bon usage des médicaments, “avec une attention particulière sur les personnes âgées polymédicamentées et sur la lutte contre l’antibiorésistance”, précise Laurence Peyraut.

La responsabilité sociétale

Le Leem, qui entend servir d’exemple en matière de démarche RSE, est, rappelle sa directrice générale, le premier secteur à avoir signé un accord-cadre de décarbonation, signé avec la totalité de ses partenaires sociaux. Aussi, l’organisation professionnelle a initié en 2021 un plan en six axes, intitulé PACTES. Ce plan, portant sur la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises du médicament, compte aujourd’hui 40 entreprises volontaires, qui s’engagent notamment à établir leur bilan carbone. Laurence Peyraut “appelle aujourd’hui l’ensemble des entreprises membres du Leem à rejoindre ce contrat”.  

Un futur baromètre pour accélérer les réformes

“Pour pousser à la concrétisation de cette nouvelle politique du médicament”, le Leem a annoncé la publication en juin prochain d’un “baromètre 360° de l’attractivité des politiques du médicament”. Ce baromètre, qui sera proposé en libre accès, s’inscrit dans la continuité de l’Observatoire de l’accès au médicament que le Leem avait lancé en 2023, mais entend offrir une vision plus large, en analysant l’efficacité et la pertinence de l’ensemble des réformes qui concernent l’industrie pharmaceutique (recherche clinique, fiscalité, emploi, production, investissement et impact environnemental).

Romain Bonfillon
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