AVOD : Amazon veut atteindre son objectif de taux de remplissage fin 2024

En marge de son événement consacré aux nouvelles productions originales et aux acquisitions locales pour fin 2024 et 2025 sur Prime Video, mercredi 25 septembre, Amazon a livré quelques informations sur le volet publicitaire de son offre de streaming vidéo. La plateforme, qui déclare avoir cumulé “plusieurs centaines d’annonceurs” (dont EDF, L’Or Espresso, Puig et Guerlain) depuis le lancement de la publicité en avril, est actuellement à deux minutes par heure de pression publicitaire, son plafond étant fixé à 3 minutes et demie. Un objectif qui devrait être atteint “avant Noël”, selon Stéphane Grenier, DG d’Amazon Ads France (photo). Les annonceurs viennent de tous les secteurs, et sont aussi bien endémiques que non endémiques à Amazon.fr. Certains ne communiquent pas en TV.

Des nouveautés sont prévues en 2025 avec des formats interactifs (shoppable…). Des tests sont en cours aux États-Unis, mais pas encore en France, où Stéphane Grenier affirme néanmoins avoir présenté le concept en exclusivité à certaines agences, qui ont exprimé un retour positif.   

Les utilisateurs de Prime Video dépensent plus sur Amazon

Sans dévoiler ses chiffres en France, la plateforme a indiqué que les abonnés dans l’Hexagone ne se comportaient pas très différemment des abonnés aux États-Unis, où 80 % des utilisateurs de Prime Video ont conservé l’offre avec publicité, mise en place par défaut. Stéphane Grenier a déclaré “travailler d’arrache pied” avec Médiamétrie sur le sujet de la mesure publicitaire. “Nous ferons partie des partenaires qui seront dans le panel digital”, a-t-il assuré. En attendant, la plateforme travaille avec AudienceProject pour la mesure du reach incrémental et dédupliqué. Sur le brand lift, elle a développé son propre outil et fait des tests avec Kantar et Nielsen.

Amazon Prime Video a affirmé sa volonté de devenir “l’un des leaders de l’audiovisuel français”, et “le carrefour de divertissement le plus large et le plus équilibré en termes d’âges et de genres de programmes”. Cela passe notamment par la distribution d’une cinquantaine de chaînes (non monétisées), comme Max, Paramount+ ou Dazn, et par l’acquisition de droits de retransmission de ligues sportives. Plus de 120 rencontres de NBA de la saison 2025/2026 seront disponibles sans coût supplémentaire pour les abonnés Prime. L’objectif du groupe est de faire consommer davantage Prime Video aux abonnés Prime, qui dépensent 25 % de plus chaque année sur Amazon lorsqu’ils consomment également Prime Video, selon les chiffres communiqués par le groupe. Un élément positif à la fois pour Amazon et pour les annonceurs.