• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Adtechs & Martechs > Seller Defined Audiences est encore en phase d’observation en France

Seller Defined Audiences est encore en phase d’observation en France

Le dispositif mis en place par l’IAB Tech Lab pour standardiser la transmission de données contextuelles et first party des éditeurs a pour le moment besoin d’être davantage intégré par les technologies publicitaires.

Par Paul Roy. Publié le 09 décembre 2022 à 14h51 - Mis à jour le 12 décembre 2022 à 15h35
  • Ressources

Dans le cadre de son projet Rearc, l’IAB Tech Lab, division de l’organisation dédiée à l’élaboration de standards technologiques pour la publicité en ligne, avait annoncé en février 2022 avoir finalisé une première version d’un dispositif post-cookies tiers, baptisé Seller defined audiences (SDA).

Le principe : valoriser les données des éditeurs dans l’open auction

Le but affiché de l’initiative est de permettre une meilleure valorisation des données propriétaires des éditeurs (audiences et contextes) dans le marché programmatique ouvert via une intégration dans le protocole RTB, en évitant les fuites de données et le recours à des identifiants déterministes (comme le cookie tiers). 

Il s’agit là d’une première réponse aux propositions d’alternative au ciblage Topics de Privacy Sandbox, qui repose également sur le ciblage de cohortes. “La différence entre une cohorte et ce que l’on appelle une audience vient de la présence ou non d’identifiants pour qualifier les internautes qui en font partie. On est donc sur un groupe d’individus “anonymes””, rappelle Bastien Faletto, senior director of sales SEMEA de Triple Lift. 

L’IAB Tech Lab dévoile un premier dispositif post-cookies tiers basé sur le ciblage de cohortes

Techniquement, comme l’explique l’IAB Tech Lab, Seller defined audience permet aux éditeurs ou à leurs partenaires data (DMP, data providers) de déterminer des attributs (catégories d’âge, intérêts…) d’audiences en fonction des interactions des utilisateurs sur leurs environnements, relier les groupes d’utilisateurs similaires à des descriptions de taxonomie larges et standardisées déterminées par l’IAB (taxonomie d’audience V3), puis communiquer les identifiants de taxonomie correspondants aux acheteurs dans le protocole OpenRTB (via les bid requests). Elle veut ainsi limiter les fuites de données, et le recours à des identifiants qui seront bientôt obsolètes (comme les cookies tiers).

Une opportunité pour les acteurs du ciblage contextuel

Ce processus se réplique pour les données contextuelles des éditeurs. Car si les capacités d’analyse du contexte ont considérablement augmenté, le principal enjeu reste l’extension des catégories custom (personnalisées) au marché programmatique ouvert. “Le protocole RTB est toujours très dépendant des cookies, et Seller defined audiences permet de l’ouvrir à d’autres sources de données. Aujourd’hui, le contextuel s’adapte à l’url prêt alors qu’autrefois il était limité à la catégorie de l’emplacement et du site au global”, explique Samuel Kerboeuf, CTO de Bliink, société adtech originellement positionné sur la publicité in-image, a progressivement fait pivoter son modèle autour de l’analyse sémantique du contexte de diffusion.

On vous explique : comment fonctionne l’analyse sémantique pour le ciblage contextuel

Actuellement, les acteurs du ciblage contextuel créent des deals programmatiques pour permettre de cibler des inventaires correspondant à une catégorie contextuelle personnalisée. “Lorsqu’on crée ce type de deals, il y a une lourdeur opérationnelle du côté vente, et du côté achat, il peut y avoir des problématiques de matching. SDA donne un cadre et un standard à notre activité en contextuel”, explique Samuel Kerboeuf (Bliink). SDA permettrait donc de proposer des catégories contextuelles beaucoup plus fines et transmettre davantage d’informations en open auction à l’acheteur sans avoir recours aux cookies tiers, et sans passer par un accord en direct (deal ou gré à gré). Bliink a bon espoir que SDA suscite l’intérêt des éditeurs, et a déjà indiqué à ceux avec qui il a des partenariats directs qu’il utiliserait la solution. 

Des doutes à lever pour plus d’adoption

La société n’a pas testé de campagne avec SDA mais espère pouvoir en lancer au premier trimestre 2023 ; et en France, peu d’acteurs semblent s’y pencher. Aux Etats-Unis, l’agrégateur de contenus SmartNews, dont le modèle repose sur la monétisation publicitaire, l’a mis en place pour valoriser des contextes spécifiques.

Privacy Sandbox : toujours beaucoup d’incertitudes autour du projet alternatif aux cookies tiers de Google

L’initiative se heurte pour le moment à la faible adoption côté achat, rappelait AdExchanger dans un article en juillet 2022. Mediamath était ainsi la seule DSP majeur à cibler des inventaires via cette spécification – bien que Google ait annoncé des tests pour la transmission des signaux SDA vers sa DSP DV 360 et Google Ads en septembre. En cause, la dépendance des acheteurs aux cookies tiers et un potentiel manque de transparence sur la manière dont sont construits ces segments. Sur ce second point, l’IAB Tech Lab a pourtant introduit un schéma de transparence, qui permet la transmission de certaines metadata pour transmettre à l’acheteur les signaux à partir desquels les cohortes ont été déterminées.

Cette initiative devra donc répondre aux questionnements du marché, qui semble tendre davantage vers des solutions déterministes en open auction, et de plus en plus vers des relations directes avec les éditeurs. ”Les cohortes étant créées et qualifiées individuellement par chaque éditeur, j’ai l’impression que l’on peut retrouver sous un même segment pas mal de choses différentes, ce qui rend l’achat média cross publishers morcelé et pas vraiment plus efficace qu’une activation sur la donnée et les identifiants 1st de chacun”, constate Bastien Faletto (1plusX).

Paul Roy
  • Adtech
  • Cookies
  • Google
  • IAB
  • Identifiant unique

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

Privacy Sandbox : Google revendique une vingtaine de partenaires de tests pour ses API

Google intègre le dispositif post-cookies tiers de l’IAB Tech Lab, Sellers defined audiences

Entretiens

Anthony Katsur (IAB Tech Lab) : "Les solutions de résolution de l'identité ne doivent pas simplement remplacer le cookie tiers"

L’IAB Tech Lab lance un protocole de transmission du consentement pour différentes réglementations

L’IAB Tech Lab dévoile un premier dispositif post-cookies tiers basé sur le ciblage de cohortes

essentiels

Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché

Les mutations du search à l'ère de l'IA générative

L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins

Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech

L’essentiel sur les identifiants publicitaires 

La transformation du marché publicitaire en 2024

2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur

Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias

Les enjeux réglementaires des médias en 2023

analyses

Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction

Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros 

Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires 

IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers 

Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence 

Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence"

Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus…

Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media

Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer”

Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? 

Le New York Times affiche toujours une croissance très robuste portée par le numérique 

data

Les baromètres, panoramas et chiffres sur l'évolution du marché

Le classement des éditeurs français qui ont le plus d'abonnés purs numériques

Les données récoltées par les acteurs de la publicité en ligne

La liste des sociétés présentes dans les fichiers ads.txt des éditeurs français

Les gains de budget des agences médias

Opt-out : quels éditeurs français interdisent les robots crawlers de l'IA générative ?

Le panorama des sociétés spécialisées dans les technologies de l’e-retail media

La liste des outils utilisés par les équipes éditoriales, marketing et techniques des éditeurs français

Le détail des aides à la presse, année par année

La liste des CMP choisies par les principaux médias en France

Digital Ad Trust : quels sites ont été labellisés, pour quelles vagues et sur quel périmètre ?

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Nos activités
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email