• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Médias & Audiovisuel > Guillaume Planet (SEB) : “Il y a une opportunité énorme pour des acteurs sachant associer création, data et technologies”

Guillaume Planet (SEB) : “Il y a une opportunité énorme pour des acteurs sachant associer création, data et technologies”

Guillaume Planet est VP media et digital marketing global du Groupe SEB (Tefal, Rowenta, Moulinex, Krups, All Clad, Calor...). Arrivé au sein de l'entreprise en 2014, il accompagne l'évolution de sa stratégie de communication, jusque-là axée sur le produit vers une communication centrée sur le consommateur et donc personnalisée. Il explique son travail, sa stratégie et ses attentes du marché publicitaire.

Par Jean-Michel De Marchi. Publié le 06 octobre 2017 à 18h44 - Mis à jour le 04 mars 2022 à 16h57
  • Ressources

Quelles sont vos missions au sein du groupe SEB et quelle est l’organisation de votre service ?

Je suis responsable de l’achat d’espace online et offline, du développement des actifs digitaux, du social media et du CRM. Ce département était organisé en silo d’expertises (offline, social media, paid media…) jusqu’à mon arrivée en 2014. Notre stratégie de groupe a été de remettre le consommateur au centre des préoccupations.

L’organisation du service a évolué à cet effet, avec une équipe en charge de leader la mise en oeuvre d’activations marketing consumer centric (intégrant média, digital, CRM et social) et une équipe en charge de développer les architectures marketing technology adaptées, en étroite collaboration avec l’IT.

Nous travaillons par ailleurs aussi en étroite collaboration avec les leads continentaux pour faire en sorte de bien synchroniser ce qui est initié en central avec la réalité des marchés, faire remonter les bonnes pratiques et les besoins.

 

Quelles sont vos principales problématiques actuellement ?

Elles sont de deux types selon la maturité de nos marchés. Pour les marchés les plus avancés nous sommes en cours de déploiement de l’approche data driven marketing qui vise à personnaliser l’expérience des consommateurs avant, pendant et après l’achat. Pour les marchés moins matures, nous les aidons à construire une chaîne média et digitale propre et efficace, qui replace le consommateur au centre de la chaîne de valeur communication.

Dans les deux cas, cela a consisté et consiste encore à définir des process de construction des stratégies de communication, des infrastructures technologiques adaptées et à aider les marchés quand c’est nécessaire à construire des stratégies mieux adaptées à leurs enjeux business et marketing.

Dans les deux cas aussi, la problématique fondamentale est une problématique de “change management : aider les équipes à changer d’état d’esprit et de culture, et de méthodes de travail pour s’adapter à un monde profondément différent de ce qu’ils ont connu jusque là.

 

L’attribution des campagnes compte parmi les points particulièrement importants de la mesure, mais difficile à appréhender.

Oui, nous travaillons sur ce sujet avec Ekimetrics, qui nous permet via un travail de modélisations économétriques d’isoler la contribution de chacun des leviers marketing aussi bien sur les ventes que sur la construction de nos marques. Ces modélisations sont aussi un outil de réassurance : pour rassurer en interne et démontrer l’efficacité des leviers digitaux et la création de valeur, sachant que le digital contribue tout autant à la création de valeur que la TV notamment.

On s’est aussi rendu compte de manière claire que des dispositifs de brand entertainment ne sont pas seulement des leviers d’image et de notoriété pour la marque, ce sont aussi des drivers de business.

 

Le programmatique n’est-il pas en passe de tuer la création publicitaire ?

La focalisation sur la “tuyauterie” a rendu le contenu peut-être moins important aux yeux du marché. Or il y a devant nous un vrai enjeu autour de la transformation de la création, au même titre que le mode d’achat a radicalement évolué. Il y a une opportunité énorme pour des acteurs sachant associer création, data et technologies dans ce cadre.

La campagne de BETC pour la série The Young Pop, de Canal+, en est une bonne illustration, avec un dispositif sur Twitter qui envoyait automatiquement des messages créatifs très personnalisés en réponse à certains contenus.

Au-delà de nouveaux outils disponibles, il y a sur ce sujet aussi un enjeu de changement de culture et d’état d’esprit, aussi bien en agences que chez les annonceurs.

 

Vous évoquiez l’objectif de mieux cibler vos publicités. Comment y parvenir ?

Nous voulons davantage personnaliser l’expérience consommateur ; et pour cela mettre la data au cœur de la chaîne de valeur marketing. Nous avons relativement peu de données transactionnelles (via nos magasins) mais potentiellement énormément de données médias, CRM et demain produits à exploiter.

Nous avons donc initié un projet data en France depuis deux ans et maintenant à l’international avec l’aide de nos partenaires 1000Mercis et Artefact – Netbooster. Bien sûr, la mise en place d’un set de technologies spécifiques (datalake, DMP,…) est une dimension clé de ce type de projet.

 

Après avoir beaucoup investi dans leur DMP, certains annonceurs déchantent. Quels résultats avez-vous obtenu ?

Il y a une tendance à cristalliser les sujets data autour de la DMP. Le Data driven marketing dépasse évidemment très largement le sujet de la DMP. Aujourd’hui, nous n’avons aucun doute sur le fait que la data crée énormément de valeur sur la chaîne de marketing. Nous avons testé et testons encore différents types d’architectures technologiques pour “porter” cette démarche data driven. La DMP en fait partie. Ce n’est à date pas celle qui crée spécifiquement le plus de valeur. Mais aucune religion n’est encore définie sur le sujet.

 

Personnaliser l’expérience client et mieux mesurer les campagnes relèvent également dune évolution culturelle.

Le grand challenge de la transformation digitale est un challenge humain : faire évoluer les mindsets et les habitudes de travail pour s’adapter à un monde qui n’a plus rien à voir avec ce que nous avons connu jusque là.

 

Des annonceurs ont été déçus de leurs prestataires en communication ces dernières années et un certain nombre ont internalisé une partie plus ou moins grande de leur achat média. Quelles sont vos relations avec vos agences ?

Pour le media, notre partenaire offline Mindshare (GroupM/WPP) et, pour qui concerne le digital, nous avons fait le choix de travailler avec des spécialistes du digital et de la data, Artefact-Netbooster et 1000Mercis, pour nous donner les moyens d’accélérer. Notre création est gérée par Publicis Conseil. Nous relations sont bonnes avec nos agences.

Certaines marques commencent à faire le choix d’internaliser ces expertises, notamment sur le media, je ne suis pas sûr que ce soit la pratique qui crée le plus de valeur, en tout cas pour nous.

 

Les agences médias tentent de développer leurs activités de conseil. Y parviennent-elles au-delà des déclarations et des bonnes intentions ?

Le sujet du digital est présent sur le marché depuis vingt ans, mais il a jusque là souvent été considéré par les agences médias comme une opportunité commerciale plus que comme un sujet de transformation.

La conséquence pour certaines d’entre-elles est qu’elles ont pris du retard et qu’elles sont en train de vivre maintenant la même transformation que leurs clients alors qu’elles pourraient jouer un rôle de guide dans le cadre de ce changement majeur.

Cet état de fait crée une opportunité pour les acteurs du conseil type CapGemini, mais aussi pour des agences spécialistes de la data comme 1000Mercis, ou des structures hybrides entre conseil et agence, comme Artefact-Netbooster.

 

Et la responsabilité des annonceurs ?

La responsabilité est probablement partagée, c’est vrai. Une partie des annonceurs n’a probablement pas challengé suffisamment et suffisamment tôt les agences pour qu’elles changent de braquet et traitent le sujet du digital de manière plus stratégique. Ce qui a probablement contribué à créer un cercle vicieux.

 

Quel regard portez-vous sur le marché publicitaire et plus particulièrement sur la domination de Google et Fabeook ?

Google, Amazon et Facebook sont devenus des partenaires majeurs et ce évidemment dans le monde entier. Ils créent pour nous énormément de valeur de par leurs audiences massives, leurs data, leurs solutions publicitaires et la qualité de leurs équipes.

Mais l’avance qu’ils prennent par rapport aux autres acteurs crée bien sûr un risque de situation oligopolistique. A nous, nos partenaires et les autres acteurs médias de faire en sorte que la valeur énorme qu’il est possible de créer grâce à la digitalisation ne le soit pas qu’au profit des GAFA.


Guillaume Planet

Jean-Michel De Marchi
  • Alliances Data
  • DMP
  • GAFAM
  • Relations agences-annonceurs
  • Stratégies annonceurs
  • Transformation marketing
  • Transparence

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

Dossiers

Comment les sociétés de conseil hybrides se positionnent auprès des annonceurs

Tribunes gratuit

Carole Ellouk (Adventori) : "Les annonceurs doivent s'appuyer sur le sport et les données dans leur communication"

Tribunes gratuit

Annonceurs : 5 conseils pour vous lancer efficacement dans le programmatique

Entretiens

Émilie Charbonné (Bel) : "Il est important de challenger les GAFA sur la transparence"

Entretiens

François Bitouzet (OUI.sncf) : "Notre rebranding va beaucoup faire évoluer notre stratégie média"

Entretiens

Timothée Gazeau (Volkswagen) : “Les agences doivent progresser sur le retour sur investissement apporté au client”

essentiels

Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché

Les mutations du search à l'ère de l'IA générative

L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins

Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech

L’essentiel sur les identifiants publicitaires 

La transformation du marché publicitaire en 2024

2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur

Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias

Les enjeux réglementaires des médias en 2023

analyses

Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction

Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros 

Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires 

IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers 

Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence 

Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence"

Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus…

Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media

Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer”

Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? 

Le New York Times affiche toujours une croissance très robuste portée par le numérique 

data

Les baromètres, panoramas et chiffres sur l'évolution du marché

Le classement des éditeurs français qui ont le plus d'abonnés purs numériques

Les données récoltées par les acteurs de la publicité en ligne

La liste des sociétés présentes dans les fichiers ads.txt des éditeurs français

Les gains de budget des agences médias

Opt-out : quels éditeurs français interdisent les robots crawlers de l'IA générative ?

Le panorama des sociétés spécialisées dans les technologies de l’e-retail media

La liste des outils utilisés par les équipes éditoriales, marketing et techniques des éditeurs français

Le détail des aides à la presse, année par année

La liste des CMP choisies par les principaux médias en France

Digital Ad Trust : quels sites ont été labellisés, pour quelles vagues et sur quel périmètre ?

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Nos activités
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email