Bangalore, Silicon Valley indienne, ambitionne d'ici 2020 de devenir le premier hub pour l'innovation en matière d'objets connectés au monde. Mais en dépit des incubateurs de startups, des centres mondiaux de R&D et des quartiers modernes dans lesquels s’installent les travailleurs qualifiés de cette nouvelle économie, Bangalore reste une ville profondément indienne. Dans ses quartiers traditionnels, les promesses du Digital India semblent passer à côté d'une partie des enjeux du quotidien. Cet article sur Bangalore est la suite du « rapport d'étonnement » rédigé après les trois jours passés à Delhi (v dépêche n°10050) dans le cadre d’une session d’étude sur la transformation digitale.
La réussite de Bangalore est le fruit de l’héritage en matière de formation, et donc de salariés qualifiés, et de politique industrielle qui a permis à la ville de saisir les opportunités offertes par les stratégies d’ off-shoring de l’industrie informatique américaine qui a démarré dès la fin des années 90s. Les Britanniques y avaient installé le premier centre de production aéronautique en Inde. Sur cette base, à l’indépendance, le gouvernement indien a souhaité en faire la capitale nationale
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