Dans son discours prononcé lors de la conférence du parti conservateur, la première ministre britannique, Theresa May, a clairement indiqué que le Royaume-Uni se dirigeait vers un «Brexit dur» (hard Brexit). Cela signifierait que la législation de l'UE ne serait plus appliquée au Royaume-Uni, y compris le droit du travail, après la sortie de l’Europe. Mais qu'impliquerait un «Brexit dur» pour les comités d'entreprise européens ? Après avoir échangé avec un certain nombre d'experts en CE européen, Planet Labor a listé les premières conséquences de cette éventualité.
En cas de « Hard Brexit »:
1. Les CE européens ne pourraient plus être placés sous la législation britannique. Il sera donc nécessaire de transférer les comités sous une autre juridiction.
2. Les salariés britanniques ne pourraient plus avoir de sièges de droit au sein de ces comités.
3. Les CE européens mis en place selon les prescriptions subsidiaires britanniques (suite à l’échec des négociations par exemple) pourraient être remis en question.
4. L’avenir des représentants syndicaux britanni
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