La refonte annoncée pour l’été 2012 de la Fédération des syndicats néerlandais (FNV), la plus grande centrale du pays, ouvre une brèche pour limiter les pouvoirs des syndicats. Une majorité se dessine en effet au Parlement en faveur d’un projet de loi proposé le 14 décembre par le Parti de la liberté (PVV) du populiste de droite Geert Wilders. Ce projet, soutenu par les deux partis au pouvoir, l’Appel chrétien démocrate (CDA) et les libéraux (VVD) projette de ne rendre les conventions collectives négociées par les syndicats contraignantes pour chaque branche d'activité seulement si la majorité des salariés soutient l’accord négocié. En clair, ceux qui ne sont pas encartés pourraient quand même se faire entendre avec ce nouveau système. Aux Pays-Bas la majorité des salariés, avec 1,9 million de syndiqués pour une population active de 9 millions de personnes, n’est pas représentée par les syndicats. Le projet, présenté par le député Ino van den Besselaar, du PVV, a reçu un accueil favorable au Parlement, qui souhaitait déjà assouplir les accords collectifs et permettre aux entreprises de dévier des hausses salariales à cause de la crise (v. dépêche n°110736). Henk Kamp, le ministre des Affaires sociales et du travail, va plancher sur une réforme, et présenter un projet en début d’année.
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Planet Labor, 15 décembre 2011, nº 110782– www.planetlabor.com
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