Crédit Agricole s’invite dans les avantages salariés avec le rachat de Worklife 

Après la solution d’open banking Linxo en 2020 puis la plateforme de Banking-as-a-Service SFPMEI (devenue Okali) par La Fabrique by CA en 2022, le groupe Crédit Agricole signe une nouvelle acquisition dans l’univers des fintech. La banque mutualiste annonce ce 27 septembre le rachat de Worklife, une start-up créée en 2020 et spécialisée dans la digitalisation des avantages salariés. L’objectif est de pouvoir fournir aux entreprises clientes du Crédit Agricole un dispositif complet pour valoriser et piloter leur politique de rémunération. 

L’offre de Worklife comprend aujourd’hui un large éventail d’avantages salariés : titres restaurants, forfait mobilité durable, abonnement de transports, etc., tous intégrés au sein d’une carte Visa et consultables depuis une application. Les salariés peuvent accéder à un bilan social individuel (BSI) dématérialisé, qui comprend l’ensemble de la rémunération du collaborateur : avantages financiers et non financiers. Aux services RH, la société promet une plateforme technologique en capacité de créer un avantage s’adaptant aux différents accords d’entreprise et une intégration au système d’information RH.

120 000 utilisateurs finaux

La société indique compter 150 clients (Saint Gobain, Aésio Mutuelle, Abeille Assurances, Amazon…) et 120 000 utilisateurs finaux. “Avec l’acquisition de Worklife, nous souhaitons créer un champion français des avantages salariés en proposant une plateforme digitale dédiée à la politique d’avantages et rémunération dans une approche RH harmonisée qui s’appuiera notamment sur les synergies avec les différents métiers du groupe (assurances collectives, épargne salariale, …)“, assure Laurent Darmon, directeur des nouvelles activités du Crédit Agricole. 

Cette transaction témoigne du dynamisme sur ce segment des avantages salariés qui a connu une phase intense de digitalisation et d’innovation. Début 2023, Swile a racheté Bimpli, filiale du groupe BPCE. Une cession qui n’est pas synonyme de désintérêt : l’établissement bancaire est aujourd’hui le premier actionnaire du nouveau ensemble.