Nouveaux risques : les assureurs face aux défis de l’adaptation, de l’atténuation et de la restauration

SeaBird Impact et Prophil ont présenté récemment une étude qui démontre l’importance pour le secteur de l’assurance de repenser ses modèles économiques et de gouvernance afin d’intégrer pleinement les impératifs de soutenabilité environnementale et sociale. Ce travail, porté par la chaire de recherche Mapmondes, en partenariat avec Matmut, Maif, Groupama, Tikehau Capital et Axa Climate, insiste sur la nécessité pour les assureurs de s’adapter aux risques émergents dus au dépassement des neuf plafonds écologiques popularisés par la théorie du Donut de Kate Raworth. Il explique aussi le rôle que peut jouer le secteur de l’assureur dans l’atténuation des risques naturels et dans la restauration des écosystèmes.

À noter : L’étude met en garde contre le paradoxe des mesures de prévention qui, bien qu’efficaces, peuvent conduire à une fausse sécurité et à une perte de conscience. Elle cite le cas des plans de prévention des risques inondation (PPRi). “Si les PPRi ont réduit le coût moyen des sinistres de 12 % et leur fréquence de 40 %, ils ont aussi abouti à une illusion de maîtrise de l’eau et à un effacement de la mémoire du risque”, estiment les auteurs.