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Accueil > Services bancaires > Nilos opère un second pivot, vers les paiements internationaux

Nilos opère un second pivot, vers les paiements internationaux

Faute d’un marché suffisamment grand, la solution de paiement crypto-fiat pour la trésorerie d’entreprise Nilos change de cible. Désormais, la start-up veut devenir un intermédiaire des paiements internationaux pour les entreprises d’import-export, grâce aux stablecoins.

Par Caroline Soutarson. Publié le 05 septembre 2024 à 17h42 - Mis à jour le 05 septembre 2024 à 17h42
Nilos
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La troisième voie sera-t-elle la bonne ? Créée en 2021 à Tel-Aviv pour accompagner les marques dans le lancement de collections de NFT, Nilos avait changé d’activité en 2022 pour se tourner vers les services financiers. Lorsque mind Fintech avait échangé avec son cofondateur et président Eytan Messika en 2023, le dirigeant présentait alors l’entreprise comme “une infrastructure de paiement pour la trésorerie d’entreprise, qui permet d’encaisser et de payer en crypto et en fiat les clients, fournisseurs, collaborateurs…”. Mais deux ans après son premier pivot, le constat est sans appel : “nous avons réussi à naviguer (plus de 100 millions d’euros de volume sur la plateforme) mais la taille du marché est trop petite”, avoue Eytan Messika. 

Il faut dire que ce premier pivot n’a pas bénéficié d’un environnement favorable aux cryptoactifs. Entre les effondrements successifs de gros acteurs en 2022 (Terra Luna, 3AC, Celsius, FTX…) et le bear market, le recours aux cryptoactifs par les entreprises n’a pas explosé sur la période. En outre, Eytan Messika analyse, a posteriori : “l’infrastructure bancaire en Europe fonctionne bien et est interopérable, ce qui n’incite pas les sociétés à aller vers les crypto”.

Deuxième pivot : les paiements pour l’import-export

C’est pourquoi la start-up a décidé de changer son offre – bien qu’elle conserve ses précédents clients. Elle cible désormais les sociétés travaillant dans le commerce international, notamment avec l’Afrique. “Les paiements entre l’Europe et l’Afrique peuvent être compliqués à réaliser, ou bien chers, car les devises africaines sont peu liquides, décrit Eytan Messika. En dupliquant notre technologie actuelle pour la rendre opérable avec les monnaies des pays émergents, ainsi qu’en collaborant avec des banques locales, nous pourrons proposer une plateforme multi-compte aux marchands, ainsi qu’un algorithme d’optimisation de sourcing des liquidités. Il cherchera, à la fois côté crypto, mais aussi via le système traditionnel ou les fintech, les meilleurs moyens de réduire les frais et les temps de transactions.”

Promesses et réalités du paiement en cryptoactifs

Le pari de Nilos est toutefois de passer essentiellement via les stablecoins pour réduire les commissions, et plus particulièrement l’USDC, deuxième stablecoin mondial en termes de capitalisation et régulé en Europe dans le cadre du règlement européen sur les marchés de cryptoactifs (MiCA). La start-up, enregistrée en tant que prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) auprès de l’AMF, prévoit d’obtenir un agrément européen de CASP (crypto-asset service provider) début 2026 au plus tard. 

En parallèle, la fintech a déposé un dossier de candidature pour un agrément d’EME auprès de l’ACPR, indique Eytan Messika à mind Fintech. Pour les clients finaux, Nilos souhaite que le recours aux cryptoactifs soit le moins apparent possible. “La crypto peut être un vrai frein lorsque nous discutons avec de potentielles banques partenaires. Nous en parlons donc peu et faisons en sorte que nos partenaires et clients finaux ne soient en contact qu’avec de la monnaie fiat”, expose le dirigeant.

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Un nouveau Ripple ?

En s’appuyant principalement sur l’USDC, Nilos se distingue du géant crypto des paiements internationaux Ripple. “Ripple s’appuie sur son propre token, mais ce dernier n’est que peu présent sur le continent africain, assure Eytan Messika. Nous nous différencions aussi par notre clientèle : nous voulons adresser les marchands en direct tandis que Ripple cible les acteurs bancaires. Enfin, nous ne sommes pas opposés à passer par un broker classique, si cela coûte moins cher qu’en crypto.” 

Pour démarrer, Nilos cible quatre marchés en Afrique : “l’Afrique du Sud, le Kenya, le Ghana et le Nigeria, qui couvrent plus de 50 % des transferts d’import-export. Puis nous viserons la zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), composée de pays où le français est parlé”, détaille le cofondateur. La start-up pourra continuer de s’appuyer sur sa levée de fonds de 5,2 millions d’euros annoncée en septembre 2022, avant de potentiellement réaliser un nouveau tour en 2025. La société compte 13 collaborateurs et cherche à en recruter deux de plus, affirme Eytan Messika.

Caroline Soutarson
  • cryptoactif
  • paiements internationaux
  • stablecoin

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