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Accueil > Services bancaires > Open banking > Didier Lallemand : “Treezor réfléchit avec les équipes de Société Générale aux besoins des nouveaux acteurs crypto”

Didier Lallemand : “Treezor réfléchit avec les équipes de Société Générale aux besoins des nouveaux acteurs crypto”

Pionnier du Banking-as-a-Service en France, Treezor a été racheté en 2018 par le groupe Société Générale. La fintech, qui compte plus de 100 clients, a dégagé en 2021 un produit net bancaire de 4,6 millions d’euros (6,1 millions en 2020) et essuyé une perte nette de 10,3 millions d’euros (4 millions en 2020). Elle compte un nouveau directeur général depuis le printemps 2022. Didier Lallemand, également directeur exécutif de Société Générale Ventures, revient sur les priorités stratégiques de l'entreprise qui compte près de 200 collaborateurs. 

Par Antoine Duroyon. Publié le 31 août 2022 à 13h59 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h50
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Vous êtes directeur général de Treezor depuis mai 2022. Quelle est la stratégie que vous poursuivez ?

La stratégie s’inscrit dans la continuité de celle déployée par les fondateurs avec deux axes principaux de développement. Le premier est la croissance à l’international. Nous avons ouvert des succursales en Italie, Espagne et Allemagne. Nous finalisons l’obtention des agréments afin de pouvoir opérer à partir de ces pays et offrir davantage de services que ce que nous permet le passeport européen, comme les IBAN locaux. L’objectif est d’accompagner nos clients existants qui se développent en Europe, notamment des fintech, clients historiques de Treezor, mais aussi de constituer un portefeuille de clients locaux. Des discussions sont également en cours au Benelux. Nous adresserons ce marché avec une représentation commerciale à partir de la France sans avoir à ouvrir de succursales dans un premier temps.

Quel est le deuxième axe ?

Le deuxième axe, qui est complémentaire, est celui du développement d’une clientèle corporate. Historiquement, Treezor s’est développée avec une clientèle de start-up et de fintech. Mais depuis deux ans environ, de plus en plus de corporates comprennent qu’ils doivent intégrer des composants financiers dans leur parcours client [Treezor a notamment annoncé accompagner TotalEnergies pour son offre EV Home, ainsi que la Mairie de Madrid sur un programme de cartes pour les aides sociales, Ndlr]. Ils se tournent pour cela vers des acteurs du Banking-as-a-Service (BaaS). Nous observons deux grands cas d’usage : les programmes cartes et la gestion de flux (automatisation des opérations de paiement). 

Comment répondez-vous aux besoins des acteurs régulés ?

C’est un enjeu important qui avait conduit Qonto à quitter Treezor après avoir obtenu sa licence d’établissement de paiement. Nous avons alors mis en place une offre intégrée sur laquelle nous avons beaucoup travaillé avec les équipes commerciales du groupe Société Générale. Nos clients peuvent ainsi conserver la plateforme Treezor pour le processing sous leur propre licence et bénéficier des services de Société Générale pour la gestion bancaire et le cantonnement des fonds.

Nous sommes ainsi en train d’accompagner Shine dans la transition de son statut d’agent vers celui d’établissement de paiement. Les premiers batchs de clients migrés ont été traités sans difficulté. Après Shine, Swile va suivre. L’objectif avec Société Générale est bien entendu d’aller prospecter sur le marché et nous avons un certain nombre de pistes, principalement auprès d’établissements de paiement.

Comptez-vous proposer à l’avenir des services liés aux cryptoactifs ?

Nous réfléchissons effectivement aux besoins des nouveaux acteurs crypto. Pour proposer des comptes à leurs clients finaux et collecter les fonds qui vont être investis, ces sociétés ont besoin de s’appuyer sur un établissement de paiement et d’ouvrir des comptes bancaires. Avoir une approche combinée en matière de conformité nous semble donc très pertinent et différenciant, afin d’offrir les comptes bancaires et les services de paiement. Nous travaillons donc sur ce sujet avec les équipes de la banque de détail en France et de la banque transactionnelle (GTB) de Société Générale. Côté bancaire, nous avons déjà ouvert des comptes à quelques acteurs, et nous sommes en discussion très avancées avec l’un d’entre eux pour compléter avec la partie paiement.

Quels sont les principaux cas d’usage que vous observez dans la finance embarquée ?

Il y a de très beaux développements autour des secteurs de la mobilité et des avantages salariés (employee benefits), avec des acteurs qui cherchent à prendre des parts de marché et où il y a donc encore un fort potentiel de développement en Europe.

Comment regardez-vous le paiement fractionné (BNPL) ?

Nous travaillons sur le sujet, mais il n’y a pas d’annonces prévues dans les six prochains mois. Nous ne voulons pas nous lancer sans clarté sur l’encadrement réglementaire. Par ailleurs, sur la partie concurrentielle, il y a des acteurs importants déjà positionnés, notamment sur le côté acquéreur en BtoC. En revanche, du BNPL sur des programmes cartes côté émetteur, c’est encore assez peu développé aujourd’hui.

Un autre sujet très discuté est celui de l’initiation de paiement. Comment l’abordez-vous ?

Là encore, nous réfléchissons avec Société Générale pour nous assurer que l’offre que développe Treezor s’insère dans une offre groupe et éviter toute compétition interne sur le sujet. Nous regardons avec intérêt les pistes de déploiement en BtoB, car la rapidité d’adoption paraît meilleure sur ce segment.

Antoine Duroyon
  • banking-as-a-service
  • cryptoactif

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