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Accueil > Industrie > TENDANCES 2025 – Santé mentale : face aux besoins immenses, le marché healthtech décolle-t-il ?

TENDANCES 2025 – Santé mentale : face aux besoins immenses, le marché healthtech décolle-t-il ?

mind Health décrypte 10 tendances qui marqueront l'année 2025. La santé mentale est un enjeu de santé publique qui a pris de l'ampleur depuis la crise Covid, notamment chez les publics jeunes. La healthtech apporte des modèles de détection, de traitement et de surveillance alternatifs pour une prise en charge plus holistique.

Par Clarisse Treilles. Publié le 28 janvier 2025 à 8h00 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 17h12
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La santé mentale a été déclarée Grande cause nationale pour 2025 par le Premier ministre. Son impact dans le système de santé est loin d’être négligeable. Le numérique est un levier dans la prévention primaire et secondaire sur les enjeux de santé mentale, notamment pour la gestion du stress et du sommeil.

L’administration de thérapies cognitivo-comportementales (TCC), les activités thérapeutiques (via la réalité virtuelle ou la simulation d’environnements thérapeutiques), la détection de biomarqueurs digitaux chez les individus diagnostiqués de troubles psychiques et les tests d’évaluation psychologiques en ligne font partie des nouvelles méthodes pour diagnostiquer et soigner ces troubles. Compte tenu des difficultés à collecter des données et à apporter des preuves cliniques, ces solutions innovantes peinent pour l’heure à s’inscrire dans les parcours de soins.

Signaux forts / faibles :

  • Dans le cadre de France 2030, un appel à projets dédié au Grand Défi “dispositifs médicaux numériques en santé mentale” est lancé.
  • La société Resilience, spécialiste de la télésurveillance en oncologie, a commencé à développer un dispositif médical de télésurveillance ciblant les troubles de l’humeur (dépression modérée à sévère et troubles bipolaires). Les études cliniques seront lancées à la mi-2025, l’entreprise visant une prise en charge anticipée (PECAN) au début 2026.
  • Parmi les quatre premiers lauréats annoncés par l’Inserm dans le cadre du programme Impact Santé, figure le projet “Nautilus”, qui développe un jumeau numérique du cerveau des patients atteints de maladies cérébrales afin de limiter les actes chirurgicaux, et le projet “Contrôle volontaire de la respiration”, qui porte sur l’identification d’un nouveau réseau neuronal.
  • Les laboratoires de biologie médicale Synlab et Alcediag ont annoncé en mars 2024 le lancement en France de “myEDIT-B”, le premier test sanguin marqué CE d’aide au diagnostic en santé mentale, destiné à différencier les troubles bipolaires et la dépression.
  • Aux États-Unis, Medicare ouvre la voie du remboursement pour des applications de santé mentale. Le programme d’assurance santé a finalisé le 1er novembre 2024 les règles concernant les codes de facturation des médecins pour l’année 2025. Cette mise à jour instaure trois nouveaux codes permettant aux cliniciens de facturer à Medicare la fourniture de certaines applications de santé mentale. À compter du 1er janvier 2025, ils permettront le paiement d’applications ayant obtenu une autorisation 510(k) ou De Novo de la Food and Drug Administration dans le cadre d’une réglementation spécifique. Selon le média STAT, une poignée de thérapies concernant des pathologies comme la dépression et les troubles liés à l’usage de substances psychoactives sont concernées.
  • Dix ans après sa création, l’application de méditation Petit BamBou compte 11 millions d’utilisateurs. Depuis sa sortie en 2023, son cofondateur Benjamin Blasco investit et agit dans l’écosystème en tant que senior advisor et sparring partner pour stimuler et accompagner l’écosystème français.
  • L’association The Sleep Initiative, consacrée aux troubles du sommeil, a été lancée en décembre 2024 sous l’initiative du Dr Guillaume Marchand (psychiatre et médecin du sommeil), du Dr Jean Hagenburg  (pneumologue) et de Mme Annabelle Labonne (psychologue spécialisée dans l’insomnie).
  • La plateforme américaine de santé mentale Rula a annoncé en novembre 2024 que son réseau sera désormais disponible pour les clients d’Amazon par l’intermédiaire des programmes de santé du géant de l’e-commerce. Ces programmes, lancés en janvier dernier, permettent à ses clients d’accéder à des services de santé numérique par l’intermédiaire de leur employeur ou de leur assureur.
  • La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que “la protection de la santé mentale des enfants et des jeunes, en particulier en ligne, fait partie des plus grands défis de la décennie”. Dans sa feuille de route pluriannuelle, la Commission entend intensifier les travaux concernant la prévention “en particulier dans les domaines de la santé mentale, notamment au travail, et des maladies cardiovasculaires, ainsi que sur les traitements des maladies dégénératives et la recherche sur l’autisme”.

Pourquoi c’est important ?

Alors que près de 1 % de la population vit avec des troubles schizophréniques et 2 % de troubles de l’humeur en France, les maladies mentales et troubles psychiatriques représentent le premier poste de dépense de l’Assurance maladie. Le coût économique et social des troubles mentaux est évalué à 163 Mds € par an. Pourtant, la santé mentale fait l’objet d’un paradoxe, comme le souligne Angèle Malâtre-Lansac, déléguée générale de l’Alliance pour la santé mentale : “une personne sur deux avec des troubles psychiatriques ne sont pas prises en charge”.

Le rapport Digital Health Trends 2024 d’IQVIA indique que, depuis la pandémie de COVID-19, les thérapeutes ont du mal à répondre à l’augmentation des patients les consultant pour des pathologies comme l’anxiété et la dépression. Ce besoin est une opportunité pour les DTx qui ciblent prioritairement le sujet de la santé mentale. En Allemagne, plus de 50% des 56 DiGA ciblent d’ailleurs l’anxiété et la dépression. Les sociétés allemandes semblent en revanche moins enclines à s’établir dans l’Hexagone face aux difficultés réglementaires auxquelles elles font face.

Analyses et perspectives pour 2025

Sur les 400 projets accompagnés par l’Agence de l’innovation en santé (AIS) dans le cadre de son guichet innovation, “un certain nombre d’entreprises” ciblent la santé mentale, constate son ancienne directrice Lise Alter. L’appel à projets Grand Défi “Dispositifs Médicaux Numériques en santé mentale”, dont la première relève est fixée au 28 janvier 2025, est une opportunité pour elles. Jérôme Fabiano, Deputy Managing Director chez EIT Health, estime que ces “financements fléchés” vont contribuer à faire de la santé mentale une priorité en 2025.

Les champs de la santé mentale et de la neurologie tendent à fusionner pour nourrir l’écosystème de la braintech. “Depuis peu, des écosystèmes autour du cerveau au sens large ont été mis en place, comme l’IHU Brain & Mind” a indiqué Anne-Sophie Saint-Martin, partner chez Newfund à mind Health. Le fonds HEKA, porté par Newfund Capital et la Fondation FondaMental, investit à la fois dans le champ des maladies psychiatriques, neurologiques et des déficits sensoriels. “Aujourd’hui, 70% notre deal flow et de nos investissements est spécialisé en neurologie, car c’est un domaine plus mature, et 30% est dédié à la psychiatrie. Pendant très longtemps, les équipes de recherche en neurosciences et en psychiatrie ne travaillaient pas ensemble. Aujourd’hui, la science a suffisamment avancé sur la compréhension du cerveau, des maladies neurodégénératives notamment, donnant lieu à des créations de start-up” détaille sa directrice.

La classification par pathologie classique pourrait laisser la place, à l’avenir, à une approche axée sur les symptômes et les biomarqueurs, comme en atteste Xavier Briffault, chercheur en sciences sociales et épistémologie de la santé mentale au CNRS (CERMES3). “Les catégories de troubles actuelles ne conviennent plus, dit-il. Nous avons besoin d’inventer des méthodes d’évaluation et de suivi pour comprendre la trajectoire d’un individu dans un système.” Pour Olivier Bonnet, professeur de Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’Université Paris-Saclay, “l’hétérogénéité” des maladies psychiatriques encourage à aller vers “une médecine de précision, sur le modèle de ce qui se fait en oncologie”.

Alexia Adda, co-fondatrice de la société KLAVA Innovation

Pour l’heure, l’IA reste sous-exploitée par les acteurs de la santé mentale en France, selon un rapport de MentalTech. “Sur la trentaine d’entreprises et d’hôpitaux qui mènent des projets en IA que nous avons contactés, la moitié ont accepté de répondre à nos questions” a précisé à mind Health Alexia Adda, coresponsable de l’étude, Parmi les sociétés à prendre ce virage technologique, la société MyndBlue est spécialisée dans l’IA pour l’épisode dépressif caractérisé et le trouble de stress post-traumatique. La société allemande HelloBetter a quant à elle reçu 3 M€ pour intégrer de l’IA à ses DTx. “Nous voulons créer des “IA thérapeutes” à des fins préventives”, explique Daphné Petrich, directrice France de HelloBetter. “Grâce aux biomarqueurs, aux réponses fournies par le patient ou directement à travers son comportement, l’IA pourrait détecter le moment où une crise se déclenche chez un patient. Nous pourrions alors orienter le patient vers le traitement le mieux adapté”.

Clarisse Treilles
  • Dispositif médical
  • Intelligence Artificielle
  • Santé mentale
  • Stratégie

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