• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Médias & Audiovisuel > Etude Asterès : la publicité en ligne aurait généré 2,3 milliards d’euros de consommation supplémentaire en 2019

Etude Asterès : la publicité en ligne aurait généré 2,3 milliards d’euros de consommation supplémentaire en 2019

Une étude commandée par la MMAF et l’IAB France au cabinet de conseil Asterès, vise à quantifier l'apport du secteur de la publicité en ligne - qui comptait 29 000 salariés et générait 11,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2019 - dans l'économie réelle.

Par Paul Roy. Publié le 18 novembre 2021 à 9h12 - Mis à jour le 19 novembre 2021 à 18h08
  • Ressources

Il y a quatre ans, le cabinet de conseil Deloitte avançait qu’un euro investi en publicité générait 7 euros de PIB. Dans une étude commandée par L’IAB France et la Mobile marketing association, présentée sous forme de synthèse ce mardi 16 novembre, le cabinet de conseil Asterès, – fondé par l’économiste Nicolas Bouzou – rapporte des chiffres plus modérés sur l’impact du secteur de la publicité en ligne sur l’économie, mais toujours optimistes. L’étude complète, en cours de finalisation, sera communiquée plus tard aux membres des deux organisations.

Il en ressort, via l’analyse par Asterès des bases de comptes déposés aux tribunaux de commerce, que le secteur représentait en 2019 11,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, pour 900 entreprises (éditeurs, agences, adtech, etc.), 29 000 salariés et un marché local de 6,3 milliards d’euros, dont 57 % constitue un élargissement du marché de la publicité. Le chiffre d’affaires global est à relativiser avec “l’effet de dédoublement”, certaines entreprises du secteur sous-traitant à d’autres, rappelle Asterès.

Un secteur innovant face à une problématique de recrutement

Outre la taille du marché, c’est sa capacité d’innovation qui est soulignée par l’étude. Les investissements en recherche et développement représentent aujourd’hui 6,5 % du chiffre d’affaires global du secteur – soit six fois plus que la moyenne française (0,9 %), et deux fois plus que dans des secteurs traditionnels comme l’automobile ou les télécoms. Ce résultat est à nuancer ; les secteurs plus “jeunes” misant par principe davantage dans l’innovation. Si la synthèse ne présente pas de comparaison par rapport à d’autres secteurs du numérique, Nicolas Bouzou (Asterès) atteste sur ce point que la publicité en ligne se situe dans “la fourchette haute”.

Observatoire e-pub S1 2021 : après la crise, les recettes publicitaires numériques progressent de 42 %

Ce phénomène se ressent sur la structure des compétences internes : 39 % du total des salariés du secteur sont des développeurs hautement qualifiés dans les technologies (4 % du total national de ces profils travaillent dans la publicité en ligne). La problématique du recrutement reste néanmoins un enjeu central pour les acteurs du marché. “C’est un point que l’on observe dans le numérique en général : l’attractivité est très forte mais le turnover est élevé. La crise a accentué ces deux tendances”, explique Nicolas Bouzou (Asterès). 

Méthodologie

Asterès a choisi l’année 2019 comme référence pour gommer les effets de la crise sanitaire. L’étude complète pourrait être actualisée avec les données de 2021.

Taille du chiffre d’affaires et nombre d’acteurs : Asterès a dénombré toutes les entreprises du marché (agences, trading desk, adtech et régies) dans sa base de données interne de comptes déposés dans les tribunaux de commerce en consultant plusieurs critères (code NAF, descriptif d’activité), recoupés avec des recherches. Les chiffres de taille du marché reposent sur les estimations annuelles de l’IREP.

Rentabilité et consommation supplémentaire induite par la publicité en ligne : le cabinet a utilisé les taux de rentabilité de la publicité en ligne et hors ligne déterminés par Ekimetrics pour plusieurs secteurs. Sont ensuite appliqués des taux de substitution (point auquel la publicité en ligne se substitue à celle hors ligne) et de cannibalisation (si l’augmentation d’une part de marché d’un acteur est liée à un agrandissement de la taille du marché, ou à une part reprise à un concurrent) pour chacun des secteurs. Les montants d’investissement attribués sont basés sur les estimations de l’IREP.

Effet d’entrainement dans le reste de l’économie française : le modèle d’impact économique MIA, développé par Asterès,
vise à suivre l’ensemble des flux économiques générés par un secteur. Les données utilisées pour faire fonctionner le modèle sont
issues de statistiques publiques (INSEE) et des données produites sur le secteur par Asterès (nombre de salariés, chiffre d’affaires,
valeur ajoutée).

Recherche et développement et recrutement : Asterès a également utilisé les données issues d’un questionnaire envoyé à 78 entreprises membres de l’IAB France (part du chiffre d’affaires investie en recherche et développement, le type de profils recrutés, etc).

Rentabilité et consommation supplémentaire

Mais ce que cherche surtout à démontrer l’étude, c’est le phénomène d’entraînement généré par la publicité en ligne sur l’économie globale, tout en prenant en compte “l’effet de substitution” à la publicité hors ligne, et le “taux de cannibalisation” dans un secteur. C’est-à-dire déterminer si l’augmentation d’une part de marché d’un acteur est liée à un agrandissement de la taille du marché, ou à une part reprise à un concurrent (voir méthodologie).

En basant son calcul sur une étude de la société spécialisée dans la modélisation économétrique Ekimetrics réalisée pour Google, Astérès détermine que la publicité en ligne a un ROI 45 % supérieur à celui de la publicité hors ligne. Avec un rapport de 1 à 5 sur des secteurs comme le secteur tourisme-restauration ou la culture.

La consommation supplémentaire générée par la publicité en ligne serait ainsi de 2,4 milliards d’euros en 2019, avec de grosses disparités selon les secteurs. Ainsi, les secteurs tourisme-restauration (+ 720 millions d’euros), culture-loisirs (+ 360 millions) ou beauté (+ 300 millions) génèrent un surplus de consommation quand ce n’est pas le cas pour l’automobile, la mode ou la banque, “secteurs sur lesquels la publicité en ligne se substitue beaucoup à la publicité hors ligne et où il y a un fort taux de cannibalisation de la concurrence (voir méthodologie)”, selon Nicolas Bouzou. Au global, Asterès évalue à 6 milliards d’euros de valeur ajoutée et 58 000 emplois créés, l’effet d’entrainement du secteur dans l’économie française sur quatre années (à partir de l’année de référence 2019).

Démontrer la valeur ajoutée de la publicité en ligne 

A l’image de l’étude d’Ekimetrics commandée par l’ACPM sur le ROI de la publicité dans la presse, le but de ce type de rapport est de démontrer la valeur ajoutée économique de certains leviers marketing, dont le ROI, et dans le cas de la publicité en ligne, l’éthique, sont souvent critiqués. 

Pour les annonceurs, 1 euro investi en publicité dans la presse génère en moyenne 5,7 euros de ventes additionnelles

Dans cette optique, l’IAB France et la MMA ambitionnent que l’étude soit consultée par les acteurs de la publicité en ligne, mais aussi par les ministères et autres organes de régulation nationaux. “Il faut montrer que derrière ce côté “bashing”, il y a un vrai secteur économique”, explique Nicolas Rieul, président de l’IAB France. Il ajoute aussi qu’il est nécessaire de rappeler la valeur ajoutée de la publicité en ligne aux fonds d’investissements, pour qui l’incertitude sur la réglementation des données personnelles et la mauvaise perception du secteur peuvent être des facteurs de risque (lire notre dossier sur le sujet). 

Paul Roy
  • Agences
  • Mesure média
  • Modèles économiques
  • Résultats économiques
  • Surmonter la crise

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

Observatoire e-pub S1 2021 : après la crise, les recettes publicitaires numériques progressent de 42 %

Dossiers

Observatoire e-pub SRI-Udecam : un marché publicitaire en ligne en hausse de seulement 3 % en 2020 avec de fortes disparités

Dossiers

Observatoire e-pub SRI-Udecam : une croissance mesurée pour la publicité en ligne attendue en 2021 en raison de contraintes renforcées

Dossiers

Observatoire e-pub SRI-Udecam : les leçons de la crise publicitaire pour le numérique au 1er semestre 2020 en 5 graphiques

Observatoire e-pub SRI-Udecam : les perspectives du marché publicitaire en ligne au 2e semestre en 3 graphiques

Dossiers

Pour les annonceurs, 1 euro investi en publicité dans la presse génère en moyenne 5,7 euros de ventes additionnelles

essentiels

Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché

Les mutations du search à l'ère de l'IA générative

L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins

Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech

L’essentiel sur les identifiants publicitaires 

La transformation du marché publicitaire en 2024

2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur

Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias

Les enjeux réglementaires des médias en 2023

analyses

Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction

Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros 

Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires 

IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers 

Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence 

Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence"

Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus…

Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media

Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer”

Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? 

Le New York Times affiche toujours une croissance très robuste portée par le numérique 

data

Les baromètres, panoramas et chiffres sur l'évolution du marché

Le classement des éditeurs français qui ont le plus d'abonnés purs numériques

Les données récoltées par les acteurs de la publicité en ligne

La liste des sociétés présentes dans les fichiers ads.txt des éditeurs français

Les gains de budget des agences médias

Opt-out : quels éditeurs français interdisent les robots crawlers de l'IA générative ?

Le panorama des sociétés spécialisées dans les technologies de l’e-retail media

La liste des outils utilisés par les équipes éditoriales, marketing et techniques des éditeurs français

Le détail des aides à la presse, année par année

La liste des CMP choisies par les principaux médias en France

Digital Ad Trust : quels sites ont été labellisés, pour quelles vagues et sur quel périmètre ?

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Nos activités
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email