Accueil > Médias & Audiovisuel > Référentiel SRI & Alliance Digitale : quelles sont les principales évolutions de la V2 ? Référentiel SRI & Alliance Digitale : quelles sont les principales évolutions de la V2 ? L’année et demie de discussion avec les acteurs du marché après le lancement de la V1 a donné lieu à un référentiel de la mesure de l'empreinte carbone de la la diffusion des campagnes digitales plus complet, prenant notamment davantage compte de la complexité de la chaîne d’achat programmatique. mind Media a interrogé les parties prenantes afin de décrypter les principaux changements. Par Paul Roy. Publié le 26 mai 2023 à 11h50 - Mis à jour le 01 juin 2023 à 15h12 Ressources La multiplication des initiatives collectives et individuelles de mesure de l’empreinte carbone de l’empreinte carbone a souligné le besoin d’un standard commun à tous les acteurs du marché. C’est à cette problématique que le SRI s’est attelé en lançant en octobre 2021 un référentiel de mesure de l’empreinte carbone de la publicité en ligne, ayant pour but de “proposer une forme de cahier des charges pour les régies du SRI souhaitant créer leur calculette carbone”, rappelle Hélène Chartier, directrice générale du SRI. À ce cadre méthodologique s’ajoutait une base de données, intégrable dans les outils de mesure, et reprenant les principales moyennes marché d’émission carbone par étape (serveur, terminaux, etc.). Mardi 23 mai, SRI et Alliance Digitale ont publié une deuxième version en open source, issue des discussions avec le marché depuis plus d’un an et demi. Une ouverture progressive aux acteurs du marché Avec l’intégration d’Alliance Digitale dans la démarche, qui a notamment ouvert ses données en juillet 2022, et a permis l’intégration de nombreux acteurs de la chaîne adtech dans les discussions (DSP, SSP, etc.), le but était d’apporter davantage de précision sur le marché programmatique, et ne plus se limiter au prisme des régies. “Cela a poussé nos membres à aller creuser un peu plus au sein de leurs infrastructures pour obtenir des données pertinentes”, constate Arthur Millet, directeur général de l’Alliance Digitale. Tout au long du processus, de nombreuses sociétés de mesure – dont DK, et IMPACT+ – ont été intégrées au groupe de travail, qui a regroupé jusqu’à 45 sociétés (contre 12 au départ) se réunissant à fréquence quasi-mensuelle (avec une accélération sur les six derniers mois). “Notre collaboration est autant passée par des échanges avec BL Evolution (le cabinet associé au développement du standard, ndlr) que par notre participation aux groupes de travail”, explique Audrey Danthony, cofondatrice et chief product officer d’IMPACT+. Meilleure prise en compte du programmatique et données actualisées De ces discussions résulte une V2 plus précise et plus actuelle, avec la mise à jour de certaines données. “Elle correspond davantage à l’état de l’art en matière d’étude sur l’impact carbone du numérique, avec par exemple l’intégration des données de Négaoctet publiées dans la base Ademe”, note Audrey Danthony (IMPACT+). Cette granularité plus grande se manifeste également par l’ajout de l’ensemble du cycle de vie des serveurs utilisés pour la publicité en ligne, lorsque la V1 ne prenait cette dimension en compte que pour les terminaux utilisateurs. Mais c’est avant tout l’utilisation de données modélisant l’impact carbone du programmatique qui démarque la V2. “La V1 listait des moyennes d’émission carbone principalement par mode d’achat programmatique (RTB, gré à gré, deal, etc.), mais ignorait une grande partie de l’impact de l’implémentation technique de ces opérations”, explique Audrey Danthony (IMPACT+). Le nouveau référentiel intègre entre autres des moyennes relatives aux nombre de chemins d’accès possibles pour un inventaire, ou la consommation liés aux étapes préalables à l’activation. “Nous avons notamment intégré une variable liée à la consommation de l’analytics pour chaque activation”, détaille Arthur Millet (Alliance Digitale). Pour autant, cette vision du programmatique n’est pas encore exhaustive, car elle demanderait une transparence totale de chacun des maillons de la chaîne, très difficile dans un marché aussi complexe. On peut donc s’attendre à une V2.2 ou une V3, à mesure des retours du marché, anticipe Hélène Chartier (SRI). “La phase suivante, qu’on ne positionne pas dans le temps (à 6, 9 ou 12 mois), c’est de permettre de s’assurer que lorsqu’un un outil indique utiliser le référentiel, il le fasse réellement. Cela passerait par une labellisation des solutions”, conclut-elle. Paul Roy Alliance DigitaleIABMesure médiaOrganisationSRITransition écologique Besoin d’informations complémentaires ? 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