Tatiana de Francqueville devient directrice générale de La Tribune

Tatiana de Francqueville, qui avait rejoint le média d’informations économiques La Tribune en septembre 2019 comme directrice marketing et développement, après avoir occupé plusieurs fonctions de direction marketing élargies au sein du groupe Global Média Santé, vient d’être promue début février en tant que directrice générale (sa fiche LinkedIn).

Elle secondera Jean-Christophe Tortora, président de la Tribune, dans la gestion et le développement du titre, notamment sur le numérique. Celui-ci avait repris la direction opérationnelle par intérim après la nomination fin 2019 de Delphine Chêne, qui occupait la fonction avant d’être nommée à la présidence de La Tribune Afrique, un axe de développement important (sa fiche LinkedIn).

La Tribune développe le numérique et l’événementiel

Tatiana de Francqueville dirigera désormais les nouveaux axes de développement de l’entreprise impulsés à l’automne dernier en parallèle à une rationalisation des coûts. La Tribune, positionné sur l’information économique national et local, a ainsi procédé à une refonte de son offre, basculant un peu plus encore vers le numérique. Sa publication papier hebdomadaire, qui reprenait les meilleurs articles publiés en ligne, a été remplacée par un magazine, “le T”, publié cinq fois par an, positionné sur les transformations économiques et composé de formats d’analyses et de réflexions. Il est commercialisé 10 euros le numéro ou inclus dans des formules d’abonnement.

La société développe ses activités vidéo – un studio a été créé en 2020 – et numériques, plus porteuses. Un abonnement 100 % numérique est commercialisé depuis l’an passé à 9 euros par mois avec l’accès au site, des invitations aux événements organisés par La Tribune et les contenus (vidéos et live). Des newsletters thématiques et territoriales sont développées.

La Tribune, dont la rédaction est dirigée par Philippe Mabille, vise plus de 20 000 abonnés fin 2021, majoritairement numériques.

Après plusieurs années délicates économiquement, marquées par l’évolution de son capital, des plans d’économies et la réorganisation de ses bureaux locaux, la société avait amélioré sa situation financière, avec, en 2019, 12 millions d’euros de chiffre d’affaires pour un Ebidta de 600 000 euros et un résultat net de 100 000 euros. Elle rassemble environ 80 personnes dont la moitié en France.

Malgré le contexte économique difficile en 2020 du fait de la crise publicitaire, la direction indique que les revenus de la société “ont plutôt bien résisté” l’an passé grâce à l’activité événementielle – une centaine d’événements par an, physiques et digitaux ou les deux – qui a été largement digitalisée depuis l’apparition de la crise sanitaire, et à la progression des abonnements.