Des « coûts restants » élevés. Selon une étude de l’institut IAB, les entreprises ont déposé, depuis le début de la crise, des demandes de chômage partiel pour plus de 3,4 millions de salariés. En juin dernier, l’Allemagne comptait plus de 1,4 million de travailleurs au chômage partiel. Instrument central de lutte contre le chômage, ce dispositif a été plusieurs fois amélioré par l’ancien gouvernement de grande coalition. Ainsi, les charges sociales du travailleur au chômage partiel sont prises en charge pour moitié par l’Agence fédérale de l’Emploi et en intégralité après six mois de chômage partiel ou immédiatement contre un effort de formation de l’entreprise (v. dépêche nº 090664). Mais en dépit de ces aides, qui expirent fin 2010, les entreprises concernées sont encore confrontées à des frais de personnel de l’ordre de 24 % (quand les charges sont remboursées en intégralité) et de 35 % (quand elles sont prises en charge pour moitié), car elles doivent continuer à payer les primes de vacances, de Noël ou une partie des charges sociales. Cette part peut même atteindre 48 % si l’entreprise est soumise à une convention collective prévoyant des aides supplémentaires pour le salarié au chômage partiel, comme par exemple dans la métallurgie (v. dépêche nº 090061). Au total, ces « coûts restants » devraient s’élever en 2009 entre 4,2 et 6,2 milliards d’euros.
tées à des frais de personnel de l’ordre de 24 % (quand les charges sont remboursées en intégralité) et de 35 % (quand elles sont prises en charge pour moitié), car elles doivent continuer à payer les primes de vacances, de Noël ou une partie des charges sociales. Cette part peut même atteindre 48 % si l’entreprise est soumise à une convention collective prévoyant des aides supplémentaires pour le salarié au chômage partiel, comme par exemple dans la métallurgie (v. dépêche nº 090061). Au total
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