La loi sur la transparence des rémunérations (cf. dépêche 10143), est entrée en vigueur en juillet 2017 en Allemagne avec pour objectif affiché la réduction de l’écart de salaire en hommes et femmes. A 21%, ce gender pay gap est l’un des plus élevés d’Europe (la moyenne dans l’UE est de 16%). L’idée derrière la loi: en obligeant les employeurs à jouer cartes sur table, les femmes peuvent les contraindre à aligner leur salaire sur celui des hommes. La loi, qui a fait face à l’époque à beaucoup de résistance au sein même du gouvernement et parmi les entreprises, prévoyait une évaluation du dispositif au bout de deux ans. C’est chose faite, le ministère de la Famille, des Seniors, des Femmes et de la Jeunesse a publié il y a quelques jours les résultats d'une étude commanditée à un cabinet d’avocats et un cabinet de conseil. Selon ce premier bilan officiel, très peu de personnes ont à ce jour exercé leur droit à l’information.
Publication
23 juillet 2019 à 12h12
Temps de lecture
3 minutes
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23 juillet 2019 à 12h12
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Faible contribution aux objectifs affichés
Depuis janvier 2018, date à partir de laquelle ce droit à l’information pouvait être exercé, seuls 2% des salariés en ont fait usage et demandé à savoir ce que gagnaient leurs collègues, selon ce rapport. Au total, seules 14% des entreprises privées et 7% des entreprises publiques ont été confrontées à une telle requête. 45% des entreprises de plus de 500 salariés et 43% de celles employant entre 200 et 500 personnes ont indiqué avoir procédé à une remi
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