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Accueil > Services bancaires > bunq a profité à plein de la hausse des taux en 2023

bunq a profité à plein de la hausse des taux en 2023

Aidé par la remontée des taux engendrée par la BCE, bunq a réalisé son premier exercice bénéficiaire en 2023. Le challenger néerlandais consolide son développement en réduisant sa dépendance aux Pays-Bas et à ses clients particuliers.

Par Caroline Soutarson. Publié le 04 avril 2024 à 6h00 - Mis à jour le 03 avril 2024 à 18h56
Vignette Bunq
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Rentable annuellement pour la première fois en 2023 (avec un bénéfice net de 53,2 millions d’euros), bunq a notamment pu s’appuyer sur des revenus d’intérêts nets de 127,1 millions d’euros, contre 41,4 millions l’année passée (+207 %), révèle son rapport annuel auquel mind Fintech a eu accès en avant-première. Le challenger bénéficie, comme beaucoup de fintech, de la remontée des taux de la Banque centrale européenne (BCE) ces derniers mois. En effet, alors qu’en 2022, les revenus provenant des intérêts était majoritairement le fait des intérêts sur les prêts et avances aux clients (75 %), en 2023, c’est la rémunération de ses liquidités placées auprès de la BCE qui a surtout bénéficié au challenger (57 % des revenus d’intérêts), loin devant les intérêts sur les prêts et avances aux clients (26 %).

Des revenus de commissions en hausse de 30 %

Ces revenus dérivés des intérêts dépassent ainsi de loin les revenus liés aux commissions (abonnements, frais additionnels sur certains services…), de l’ordre de 42,9 millions d’euros, pourtant en croissance de 30 % sur l’année. Cette évolution à la hausse s’explique notamment par l’augmentation du nombre de clients. bunq revendique 11 millions d’utilisateurs, contre 9 millions en juillet 2023. Les utilisateurs proviennent pour l’essentiel du marché domestique de bunq. La dépendance géographique tend toutefois à s’amenuiser : le marché néerlandais concentre 71 % du total des revenus du challenger, contre 77 % en 2022. L’Allemagne est son deuxième marché (15 % des revenus de commissions, en hausse de 4 points de pourcentage sur un an). Au total, bunq est présent dans une trentaine de pays européens.

Le rééquilibrage entre les clientèles entreprises et particuliers est aussi en cours. En 2023, les entreprises apportent 29 % des revenus de commissions, contre 23 % l’année précédente. Pour rappel, le challenger dispose de quatre offres bancaires pour les particuliers et de quatre autres pour les entreprises, allant de l’offre gratuite à 23,99 euros par mois pour la plus chère, dédiée aux entreprises, et 17,99 euros par mois pour la plus onéreuse en BtoC. Selon notre benchmark annuel des offres de la banque numérique en France, cet abonnement pour les particuliers est devenu la seconde offre la plus chère en 2023, après avoir été largement dépassée par le nouvel abonnement Ultra de Revolut.

Comparatif des offres des acteurs de la banque numérique

bunq abandonne sa demande de licence bancaire aux États-Unis

Pour soutenir le développement du challenger batave, les investisseurs présents au capital ont injecté 125 millions d’euros dans l’entreprise en 2023. Ils l’ont fait malgré la menace de Pollen Street Capital de se retirer si bunq n’acceptait pas un plan de croissance ralentie et n’envisageait pas la vente de Capitalflow, rachetée en 2021 pour 141 millions d’euros. Les actionnaires ont par ailleurs validé un apport supplémentaire de 29 millions d’euros en mars 2024 “pour soutenir les ambitions de croissance de bunq en 2024”, révèle bunq dans son rapport annuel. À l’été 2023 été, bunq se valorisait à 1,65 milliard d’euros.

Dans son rapport, la société n’aborde pas les conflits avec ses actionnaires. Toutefois, le challenger indique revoir ses plans concernant son activité aux États-Unis. “bunq a retiré sa demande initiale de licence bancaire américaine le 31 janvier 2024. La société a l'intention de déposer une nouvelle demande et envisage d'autres formes juridiques, y compris une succursale”, précise-t-elle. La demande d’agrément d’établissement de monnaie électronique outre-Manche est, elle, toujours d’actualité. Présent au Royaume-Uni avant le Brexit, le challenger y compte toujours des clients, mais ne peut pas en accueillir de nouveaux.

Caroline Soutarson
  • challenger
  • levée de fonds
  • néobanque
  • néobanque pour entreprise
  • régulation

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