meltygroup lance une offre payante et installe un “cookie wall”

Le groupe média meltygroup, qui propose des contenus d’information et de divertissement pour les jeunes internautes (sur les séries et films, les jeux vidéo, le people, les mangas, la musique, les faits de société…), a annoncé lundi 4 octobre la mise en place d’une offre de services et contenus additionnels payants. Melty.fr propose de la SVOD, des podcasts et articles originaux, ainsi que l’absence de publicité pour 4,99 euros par mois.

Concernant la SVOD, le groupe a créé un espace en ligne, “melty+TV”, issu d’un partenariat avec la société spécialisée Alchimie, qui opère à la fois comme plateforme OTT de chaînes SVOD et comme détentrice de droits. melty+TV proposera 50 heures de programmes (200 vidéos) issues des 70 chaînes thématiques, proposées clé en main par Alchimie à partir de productions et de ses partenaires, des médias et créateurs de contenus.

S’abonner ou partager ses données

Cette offre payante sur des contenus audiovisuels et plus qualitatifs, constitue un virage stratégique pour le groupe. Lancé en 2008, meltygroup (55 personnes environ) est historiquement positionné sur des contenus d’info-divertissement gratuits fortement relayés sur les réseaux sociaux et à destination des jeunes audiences. Ce qui était une spécificité dans la première moitié des années 2010 ne l’est plus et la société peine à monétiser son audience par la publicité. Meltygroup va d’ailleurs proposer cette offre payante comme alternative imposée aux utilisateurs qui refusent le dépôt des cookies (“cookies wall”).

Le groupe, qui revendique une dizaine de millions de VU mensuels selon Google Analytics, vise à moyen terme quelques dizaines de milliers d’abonnés à sa nouvelle offre. Une étude auprès de son audience a laissé entrevoir un certain intérêt – certes déclaratif – pour ce type d’offres et de services payants, associant SVOD et absence de publicité.

L’alternative abonnement ou partage des données reste un pari auprès des jeunes audiences. Webedia a mis en place la même stratégie depuis le printemps pour son site Jeuxvideo.com.