Accueil > Marques & Agences > Une année faste pour Havas Play, portée par les Jeux olympiques Une année faste pour Havas Play, portée par les Jeux olympiques L'agence multi-métiers du groupe Havas, spécialisée dans le sport et le divertissement, évalue la croissance de ses revenus apportée par l'événement sportif à au moins 15 % en 2024. Une grande partie de son activité cette année était liée aux Jeux olympiques. Par Raphaële Karayan. Publié le 08 novembre 2024 à 16h18 - Mis à jour le 08 novembre 2024 à 17h09 Ressources Havas Play, agence née en 2022 du regroupement de Havas Sports Entertainment et de Socialyse, qui intégrait des expertises en social media et marketing d’influence, ainsi qu’en partenariats médias, réalise toujours plus de 60 % de son activité dans le domaine du sport. À ce titre, 2024 est une année particulière pour l’agence, fortement dynamisée par les Jeux olympiques de Paris. Une agence qui pèse, au sein de Havas Media Network “C’est notre ancrage historique. Il y a dans le sport plus de place pour les partenariats qu’ailleurs. Les consommateurs y intègrent et valorisent vraiment la place des marques dans leur expérience de fan“, commente Augustin Pénicaud, VP de Havas Play, interrogé par mind Media. “Notre point de départ est d’aller là où les gens se rassemblent, échangent, passent du temps, car c’est là qu’il y a de la valeur pour les marques, et une attention particulière des consommateurs : sport, musique, divertissement au sens large, influenceurs, engagements pour des causes sociétales ou environnementales, cuisine, gaming, etc., ajoute le dirigeant. Le rapprochement avec Socialyse nous a permis d’élargir notre champ d’action et nos canaux. Une opération spéciale avec un média ou une série est de même nature qu’un partenariat avec un club de football ou un influenceur. Dans tous les cas, notre travail consiste à positionner les marques au cœur de ces conversations et de la communauté.” Comment Havas a exploité sa nouvelle plateforme Converged avec Canal+ Pour y parvenir, l’agence, qui emploie 160 personnes à Paris et 500 dans le monde, a toujours été à la croisée des chemins de tous les métiers dans le groupe Havas : création, média, digital, études, planning stratégique, activation, relations presse, social, événementiel. En termes organisationnels, la structure fait partie de Havas Media Network, dont elle représente, selon Augustin Pénicaud, “autour de 20 % de la marge brute” en France. “Notre contribution est non négligeable, en valeur et en impact, ainsi que dans les prix créatifs remportés, mais nous nous considérons comme faisant partie du groupe Havas avant tout. Il y a beaucoup de clients que nous avons développés à part entière, sur des métiers de création, d’événementiel, de RP ou tout à la fois, qui ne sont pas partagés avec le reste du groupe. Sur d’autres clients, nous sommes intégrés. Comme sur EDF par exemple, où nous venons renforcer les équipes.” Les JO, plus de 30 % de l’activité en 2024 Les synergies avec le groupe Havas et Vivendi sont multiples et portées par les projets clients. Havas Play a par exemple monté une offre commune avec Havas Paris sur le sport et la réputation (conseil en communication corporate, relations presse, relations investisseurs, gestion de crise), pour les grands acteurs du sport. Elle collabore également avec W Conran Design sur les problématiques de branding et d’intégration de marque dans le sport, ou encore avec Canal+ sur des sujets liés au rugby, dont la chaîne est diffuseur. Dans le cadre des Jeux olympiques 2024, elle a notamment allié ses expertises à celles de Havas Media pour la promotion de la billetterie. Havas Play a travaillé sur les JO de Paris depuis 2015, en accompagnant le comité d’organisation dans la candidature de la France. Lors de l’événement, l’agence a travaillé pour 20 marques partenaires, dont six des sept sponsors premium. Parmi ses références figurent LVMH (dont l’agence média est Publicis), Accor, Orange ou encore Toyota. “Je pense que nous étions l’agence la plus mobilisée sur les JO en France. Pour certains partenaires, nous avons travaillé de manière très transversale et intégrée, ce qui est l’une de nos forces : sur la stratégie, la communication interne, les campagnes publicitaires, les plans d’activation et de déploiement, la négociation des contrats avec les athlètes, ou encore la mesure de la performance. Pour d’autres, nous avons réalisé seulement du contenu digital, de la négociation de contrat ou la gestion de leur programme d’hospitalité, par exemple”, déclare Augustin Pénicaud. Comment les agences médias indépendantes se différencient des grands groupes de communication Au bout du compte, les JO vont représenter cette année “plus de 30 % de notre activité, et au moins 15 % de croissance pour nous, même s’il est difficile d’isoler cet impact”, détaille le vice-président. Certains clients, par exemple, ont arrêté certains projets pour se consacrer à leurs opérations sur les Jeux, créant des effets de vases communicants. Par ailleurs, l’impact direct des JO a commencé à se faire sentir dès 2023, certaines campagnes ayant démarré il y a deux ans. Un événement qui permet de “faire bouger les lignes” Si le bilan est très positif, affirme l’agence, il l’est aussi pour les annonceurs impliqués. “Dans leur grande majorité, les bilans sont extrêmement positifs, avec des objectifs atteints et le plus souvent dépassés. Heureusement, car c’est en contrepartie d’investissements budgétaires et d’un engagement très importants”, rapporte Augustin Pénicaud, qui détaille les bonnes pratiques. Avec Dentsu Creative, l’armée de Terre prend le virage de la data “Les programmes les plus réussis sont ceux des entreprises qui ont bien défini, et tôt en amont, ce qu’elles voulaient. Les JO permettent principalement de faire bouger les lignes, car c’est très aspirationnel, cela donne envie aux gens de s’impliquer. C’est un formidable outil pour faire progresser la considération de marque, délivrer des messages institutionnels, faire une démonstration de savoir-faire ou d’innovation – comme Orange qui a connecté des dizaines de sites avec des problématiques complexes -, faire progresser la connaissance sur les cibles jeunes, ou encore déployer des incentives pour les équipes commerciales. Par exemple, le programme de Sanofi tourné vers l’engagement des collaborateurs a très bien fonctionné. Les marques qui ont un peu moins réussi sont celles qui n’ont pas bien défini l’objectif qu’elles voulaient atteindre, car elles n’ont pas réussi à choisir.” Raphaële Karayan AgencesSport Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Havas voit ses revenus nets reculer au troisième trimestre 2024 Dossiers Comment les agences médias indépendantes se différencient des grands groupes de communication Etudes de cas Comment Havas a exploité sa nouvelle plateforme Converged avec Canal+ Havas acquiert DMPG pour se renforcer sur les données Agence79 officialise la consolidation du budget média numérique de Carrefour Havas Media lance GeoTech, une agence de marketing local essentiels Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché Les mutations du search à l'ère de l'IA générative L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech L’essentiel sur les identifiants publicitaires La transformation du marché publicitaire en 2024 2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias Les enjeux réglementaires des médias en 2023 analyses Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence" Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus… Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer” Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? 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