[Info mind Media] Le Figaro nomme une éditrice pour son magazine Gala

En parallèle à la finalisation du rachat de Gala auprès de Prisma Media (Vivendi), Le Figaro cherchait ces derniers mois un éditeur pour superviser la gestion et le développement de l’hebdomadaire. La transaction est désormais finalisée – pour plusieurs dizaines de millions d’euros – et après plusieurs pistes examinées, son choix s’est arrêté sur Louise-Anne Raimbault pour occuper le poste d’éditrice de Gala à partir du 4 décembre, selon les informations de mind Media. 

C’est un choix en quelque sorte de continuité : elle était global marketing manager et business manager chez Prisma Media depuis mi-2020, sur le pôle Femmes. Selon une source interne, c’est son profil très orienté vers la technologie et les données et son expertise à Prisma qui ont séduit : après avoir été data analyst à l’agence Fifty-Five en 2012, elle a été senior data manager à l’Express, puis head of data chez Altice Group. 

Réussir l’intégration dans le groupe

L’ours du magazine a d’ailleurs été mis à jour en ce sens dans son édition papier du jeudi 23 novembre. Dans le groupe Figaro, Gala est placé au sein de Figaro Publications, pôle de magazines dirigé par Jean-Luc Breysse, directeur général adjoint du groupe. Positionné sur les célébrités et les contenus pour les jeunes femmes, il doit compléter les offres éditoriales de Madame Figaro (femmes CSP+) et du Journal des Femmes (informations et services grand public pour les femmes). Le rachat de ce nouveau magazine implique le transfert au sein de l’entreprise de 69 personnes, dont 60 à la rédaction et 5 commerciaux.

Dans ses nouvelles fonctions, Louise-Anne Raimbault travaillera en étroite collaboration avec Matthias Gurtler, directeur des rédactions de Gala. Parmi ses missions : la bonne intégration de la structure au sein du Figaro (éditoriale, technique, commerciale), avant d’envisager des développements. Gala réalise un chiffre d’affaires “d’un peu moins de 40 millions d’euros”, en rythme annuel pour un résultat opérationnel “supérieur à 10 %”, soit plus ou moins 4 millions d’euros, nous indiquait Marc Feuillée, directeur général du groupe Figaro.