Mesure de l’attention : le New York Times s’associe à Adelaide 

La société américaine de mesure de l’attention Adelaide a annoncé vendredi 5 avril avoir contractualisé avec le New York Times, qui devient ainsi le premier client média de sa suite de solutions Adelaide for publishers (AFP). 

“Bien qu’il y ait de nombreuses discussions au sein de l’industrie sur la manière de faire de l’attention une monnaie (publicitaire), nous pensons que la meilleure voie est de commencer par la mesure. La corrélation des niveaux d’attention avec d’autres mesures est une réelle opportunité, et cela nous permettra de créer une offre publicitaire qui correspond aux objectifs des annonceurs. Elle pourra évoluer au fil du temps vers une optimisation plus robuste et vers d’autres cas d’utilisation”, a indiqué dans un communiqué Gabriel Dorosz, directeur exécutif chargé des audiences au sein de la régie publicitaire du New York Times.

De nombreux tests

Adelaide fait partie des sociétés spécialisées dans l’attention, comme Lumen Research, Amplified Intelligence, ou Xpln.ai en France, qui, à côté des sociétés d’adverification comme Integral Ad Science et DoubleVerify, tentent de proposer leurs outils aux annonceurs, agences et éditeurs. 

L’accord noué avec un éditeur tel que le New York Times est un signal fort de l’intérêt pour ce type de dispositif. La mesure de l’attention évalue des centaines voire des milliers de signaux comportementaux des internautes pour prédire leur attention et, in fine, optimiser les formats proposés côté vendeurs publicitaires et revaloriser leurs supports, et optimiser les campagnes côté acheteurs médias. 

Éditeurs, régies et agences travaillent également sur le sujet en France avec différentes expérimentations et études.