Accueil > Marques & Agences > RH : comment Salesforce s’appuie sur l’application work.com pour organiser le retour de ses salariés au bureau aux Etats-Unis RH : comment Salesforce s’appuie sur l’application work.com pour organiser le retour de ses salariés au bureau aux Etats-Unis Avec la levée progressive des restrictions de déplacement, les entreprises vont devoir gérer le retour de leurs collaborateurs dans leurs locaux tout en prenant des précautions sanitaires. L’éditeur de logiciels Salesforce rouvre progressivement ses sites américains à partir du mois de mai en s'appuyant sur une application mobile pour faciliter le partage d'informations et la gestion des flux. Par Nathalie Tran. Publié le 04 mai 2021 à 14h00 - Mis à jour le 03 mai 2021 à 19h02 Ressources Contexte Début mai, ce sera au tour des salariés de la côte ouest des États-Unis de pouvoir retourner au bureau. D’ores et déjà, Salesforce a rouvert une vingtaine de ses sites dans le monde, dont la plupart se trouvent en Asie-Pacifique. Le bureau de Sydney en Australie, par exemple, accueille des centaines de collaborateurs depuis août 2020. L’objectif est de rouvrir progressivement les locaux, “en fonction des réglementations sanitaires et des contextes locaux”, explique Olivier Nguyen Van Tan, VP marketing South Europe Middle East & Africa de Salesforce. Le travail à distance est néanmoins toujours en vigueur : l’entreprise a prolongé le télétravail au moins jusqu’à la fin de l’année. Aux États-Unis, où l’entreprise possède 17 sites au total, les salariés de la Salesforce Tower San Francisco, le siège social de l’entreprise, de Palo Alto et d’Irvine ouvriront la marche. D’autres bureaux leur emboîteront ensuite le pas dans les mois à venir. “Les directions en agence doivent modifier la gestion de leurs ressources humaines” Dispositif Les premiers collaborateurs à redécouvrir le travail en présentiel seront des personnes volontaires et vaccinées. Toutes les précautions seront prises pour que les salariés “ne soient pas stressés et reviennent dans les meilleures conditions possible” sur leur lieu de travail, précise Olivier Nguyen Van Tan. “Nous voulons le bien-être au travail pour nos employés, ajoute-t-il, car un salarié heureux, fait un client heureux. Tout le monde ne reviendra pas tout de suite dans la tour à San Francisco, les étages seront réouverts progressivement, c’est un domaine de prudence.” “Les salariés qui souhaitent se rendre au bureau peuvent, depuis leur téléphone portable, choisir un créneau horaire pour monter dans l’ascenseur et réserver une place de bureau attitrée ou une salle de réunion” L’agencement des espaces de travail sera par ailleurs repensé pour offrir une plus grande sécurité avec des meubles réarrangés, une nouvelle signalisation, des poignées et des capteurs sans contact, du plexiglas entre les bureaux, des postes de contrôle de la température (le cas échéant), des purificateurs d’air dans les salles de conférence, des produits de nettoyage et du désinfectant pour les mains à disposition. Des tests Covid seront également proposés. Enfin, pour accompagner les salariés et s’assurer de la bonne application des mesures de sécurité en vigueur l’éditeur de logiciels a désigné des “agents de santé Covid”. Pour faciliter les retours, l’entreprise utilise work.com. Cette application permet de gérer les flux de salariés pour prendre en compte la distanciation sociale et éviter les goulots d’étranglement au niveau des ascenseurs, notamment, qui ne peuvent accueillir plus de six personnes à la fois. Résultats “Les salariés qui souhaitent se rendre au bureau, peuvent, depuis leur téléphone portable, choisir un créneau horaire pour monter dans l’ascenseur et réserver une place de bureau attitrée ou une salle de réunion”, détaille Olivier Nguyen Van Tan. L’application offre de multiples possibilités pour gérer sa présence ou son absence. Si un collaborateur est malade et ne peut pas se rendre finalement au bureau, il décoche sa réservation dans l’appli, ce qui permet de libérer une place pour un autre salarié en liste d’attente. Idem s’il est bloqué dans les embouteillages et sait qu’il arrivera plus tard que prévu. Sa place dans l’ascenseur pourra être attribuée à quelqu’un d’autre. Work.com assure une meilleure gestion des flux afin d’éviter les risques de contamination en période de pandémie, mais elle permet aussi au salarié de planifier sa journée de travail en fonction de ses contraintes personnelles et de lui offrir un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Dentsu Aegis Network France donne plus d’autonomie à ses salariés (notre archive de 2017) Et après ? Le dispositif offre une grande flexibilité et permet également de gérer les nouvelles organisation du travail qui devraient voir le jour. “Le salarié qui arrive chaque jour de la semaine à 9h le matin et repart le soir à 18h est un modèle qui a vécu. On évolue aujourd’hui vers du travail hybride avec du télétravail et des horaires plus étendus. Certains collaborateurs ne viendront au bureau qu’en demie journée, en décalé, ou uniquement pour des réunions”, affirme Olivier Nguyen Van Tan. A cet égard, l’utilisation de l’application au bureau de Sydney depuis août dernier a permis d’esquisser les contours d’une organisation du travail post-Covid où le bureau devient avant tout un lieu d’interactions sociales et de collaborations. Ainsi, 64 % des espaces de collaboration tels que les salons et les salles de conférence ont été utilisés, contre seulement 24 % de l’espace de bureau. Nathalie Tran Covid-19OrganisationRHSurmonter la crise Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Tribunes gratuit "Les directions en agence doivent modifier la gestion de leurs ressources humaines" Tribunes gratuit "Il faut développer l'agilité individuelle des salariés pour rendre les organisations plus efficaces" Compte-rendu de notre conférence Agency Futures : quel rôle pour l'agence dans la crise ? 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