Fidèles à leur réputation de partenaires sociaux innovants, le syndicat de la chimie IG BCE et l'organisation patronale Nordostchemie e.V. ont signé, le 9 mai à Potsdam, à l'issue d'un 5e round de négociations, un accord-cadre sur le temps de travail, qualifié de « moderne et d'inédit » par le syndicat. Il introduit une flexibilité accrue du temps de travail qui bénéficiera à la fois aux entreprises et aux salariés, et transfère au niveau de l'entreprise de nombreuses décisions prises jusqu'alors au niveau de la branche. Le modèle qui repose sur deux piliers autorisera ainsi l'entreprise à fixer elle-même avec son comité d'entreprise la durée de travail hebdomadaire dans un corridor allant toutefois de 32 à 40 heures au maximum. Par ailleurs, la direction et le CE pourront décider d'introduire un « corridor individuel », qui permettra aux salariés d'adapter leur temps de travail, selon des règles définies, à leurs besoins personnels. En cas de conflit au niveau de l'entreprise, l'accord-cadre de branche s'appliquera.
Un accord équilibré. Baptisé par ses auteurs « modèle de Potsdam », l’accord-cadre sur le temps de travail signé par l’IG BCE et la fédération patronale Nordostchemie ne concerne que 30 500 salariés environ. Mais selon la Frankfurter Allgemeine Zeitung, il a suscité l’intérêt dans tout le pays. Il faut dire que l’accord conclu essaie de façon exemplaire de tenir compte à la fois des besoins des entreprises et des intérêts des salariés. « Le nouveau corridor fixé par notre accord collectif fourn
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