Après avoir constaté de fortes réticences des structures hiérarchiques face au modèle du « Home office », qui permet aux salariés d’assurer une partie de leur travail à la maison, les partenaires sociaux de Bosch ont redéfini l’accord d’entreprise sur le « travail mobile ». La nouvelle version, officiellement en place depuis février 2014, encadre beaucoup plus strictement le travail réalisé hors de l’entreprise et limite désormais le droit de veto des supérieurs face à une demande de leurs collaborateurs. L’accord entérine également la volonté de la direction et du CE central de développer et expérimenter le modèle du « Home Office » même dans la production, autant que faire se peut.
Prévenir les réticences de l’encadrement. « Le travail à la maison ou Home office n’est pas une nouveauté chez nous. En revanche, après plusieurs années de pratique, il nous a semblé nécessaire de l’élargir et de l’encadrer de manière plus précise », a expliqué à Planet Labor le porte-parole de Bosch pour la politique du personnel Sven Kahn. L’équipementier allemand, qui emploie 300 000 personnes dans le monde, dont 107 000 en Allemagne, est connu depuis longtemps pour son innovation en matière
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