Le gouvernement écossais a pris deux mesures qui témoignent d’une volonté de se différencier des autres pratiques de relations professionnelles en Grande-Bretagne, et en particulier en Angleterre. Le premier concerne la mise en place d’une « Convention pour un travail équitable », organisme tripartite chargé d’élaborer un plan pour promouvoir de bonnes conditions de travail. La seconde concerne un protocole d'entente signé avec la confédération syndicale écossaise (Scottish Trades Union Congress, STUC). A l’heure où l’Angleterre envisage de sortir de l’UE et que l’Ecosse rêve encore de devenir indépendante, ces deux développements s’inspirent – quoique de façon limitée – du genre de partenariat social plus communément pratiqué dans nombreux pays d'Europe continentale. En même temps, ils s’inscrivent dans une tradition britannique de lien entre les syndicats et le parti travailliste, à la différence qu’ici ses liens sont entretenus avec le parti nationaliste écossais ( Scottish National Party-SNP).
La Convention pour un travail équitable a été créée suite à un rapport commandé par le gouvernement écossais. Elle regroupe des représentants de syndicats et des employeurs du secteur privé et public. Conçu comme une instance destinée à améliorer les relations professionnelles et à promouvoir les principes de travail équitable, encouragera le dialogue entre les syndicats, les employeurs, les organismes du secteur public et le gouvernement. Plus précisément, elle doit mettre au point un cadre po
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