Le gouvernement a révélé que le recours aux « contrats zéro heure » étaient plus de deux fois supérieur à ce qu’il avait annoncé précédemment. Apres une campagne de pression politique organisée par l’opposition, les syndicats et d’autres spécialistes des relations du travail, le gouvernement a demandé à l’Office national des statistiques (ONS) de revoir les critères utilisés pour calculer le nombre de ces contrats en cours. Ces contrats permettent aux entreprises d’embaucher des gens sans leur garantir de minimum horaire ou salarial et sont très populaires dans les secteurs de la santé, de l’hôtellerie et de la vente au détail.
En se basant sur le Labour Force Survey (enquête sur l’emploi), le nombre de travailleurs concernés par ces contrats était de 582 935 en 2013, une forte augmentation comparé aux 250 000 enregistrés en 2012 et 161 000 en 2011. Pour le parti travailliste « une vague de précarité a envahi le marché du travail depuis les élections de 2010, puisque les employeurs ont pu transformer ce qui était autrefois un élément marginal, de niche, sur le marché du travail en la norme ».
Le régulateur de l’ONS a d
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