• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Adtechs & Martechs > Fermeture de Xandr DSP : qui va gagner la bataille des budgets ?

Fermeture de Xandr DSP : qui va gagner la bataille des budgets ?

À la suite de l’annonce de Microsoft de mettre fin à sa DSP Xandr à partir de février 2026, les agences et adtechs clientes historiques de la plateforme sont en train de réallouer leurs budgets. Une bonne occasion pour des DSP challengers de Google, telles que The Trade Desk et Amazon DSP, de conquérir de nouvelles parts de marché.

Par Chiara De Martino. Publié le 19 septembre 2025 à 11h21 - Mis à jour le 19 septembre 2025 à 11h29
  • Ressources

Les points clés : 

  • La fermeture de Xandr représente une véritable opportunité pour d’autres DSP, notamment The Trade Desk et Amazon DSP, de gagner des parts de marché
  • Xandr est passée de la sixième à la septième place en France en tant que DSP. En mai, elle détenait 4% des parts de marché en France ; en août, cela à baissé à 3,1 % (Adomik).
  • Les anciens clients de Xandr semblent plutôt s’orienter vers un mix de plusieurs DSP, en fonction du type de campagne, plutôt que de réallouer l’ensemble de leurs investissements à une seule DSP.

Quatre mois se sont écoulés depuis l’annonce par Microsoft, mi-mai, de la fermeture de sa DSP Xandr. Avant sa fin, prévue le 28 février 2026, mind Media vous propose un point d’étape à travers l’expérience de Qwarry et Weborama – clients historiques et représentatifs de Xandr, qui était leur principale DSP -, afin de comprendre quelles DSP alternatives sont en train de récupérer des parts de marché.

Outre Google avec Google Ads et DV360, deux autres concurrents se démarquent très nettement dans l’écosystème adtech : The Trade Desk et Amazon DSP, qui n’ont cessé ces derniers mois de mettre en avant de nouvelles solutions et de nouer des partenariats dans le but d’élargir leur bassin de clients, en investissant dans leurs plateformes.

Que signifie la fermeture de Xandr pour le marché de l’adtech ? – mind Media

Une priorité dans les roadmaps techniques

Pour l’adtech Qwarry, spécialisée dans le ciblage contextuel, la migration hors de Xandr DSP constitue la priorité de sa feuille de route technique pour la fin d’année, précise Geoffrey Berthon, CEO et cofondateur. “La fermeture de Xandr nous impacte très largement et à plusieurs niveaux”, souligne-t-il, “puisque nous devons renégocier les deals qu’on avait avec les éditeurs, mais aussi assurer la migration sur le plan technique”. 

Jusqu’à l’annonce de sa fermeture, Xandr était la DSP principale utilisée par Qwarry, en raison de “sa structure très flexible et avec de nombreuses API”, permettant une approche personnalisée. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on comptait peu de Big Six parmi les principaux clients de Xandr, mais de nombreux acteurs indépendants, dont des agences de petite et moyenne taille.

Aujourd’hui, Qwarry a entamé sa migration et 20 % de ses campagnes sont déjà livrées en dehors de Xandr. L’adtech n’a toutefois pas encore fait son choix définitif en matière de DSP alternatives, et se donne encore trois mois pour poursuivre ses tests avant de trancher. Parmi les plateformes envisagées : The Trade Desk, Adlook (RTB House), mais aussi PubMatic et Equativ, à travers leurs offres de curation. La société ne s’est pas encore engagée sur Amazon DSP, car elle ne permet pas de faire du ciblage contextuel.

La plateformisation des SSP, une tendance de fond – mind Media

Pour Qwarry, trois critères seront déterminants dans la réallocation de ses budgets vers une ou plusieurs DSP alternatives : la capacité à proposer du ciblage contextuel ; la facilité d’exécution ; et l’automatisation de certains processus pour l’optimisation des campagnes.

Xandr à la loupe de nos trackers

Les domaines publicitaires de la filiale de Microsoft sont ceux qui apparaissent dans le plus grand nombre de fichiers ads.txt des éditeurs français de notre panel, derrière Google, puisque 96% des marques médias les citent. Elle apparaît comme ayant une relation directe sur 80% d’entre eux, et un statut de revendeur sur 95%. 

Le fichier sellers.json de Xandr compte 1 810 relations. 64% d’entre elles concernent des acteurs ayant le statut de publishers, 22% d’intermédiaires, et 13% un mix des deux. 

Xandr n’a pas publié de fichier buyers.json où sa DSP aurait pu préciser les acheteurs connectés à sa plateforme technologique. 

Consultez les détails dans notre tracker des fichiers ads.txt des éditeurs français. 

Selon ses déclarations dans la Global vendor list du Transparency & consent framework, Xandr souhaite collecter des données pour 11 finalités et fonctionnalités, dont l’utilisation de données de géolocalisation précises, le fingerprinting passif, ou encore le cross device. Elle invoque l’intérêt légitime pour la publicité contextuelle et la mesure de la performance des publicités. 

Consultez les détails dans notre tracker des données récoltées par les acteurs de la publicité en ligne. 

Aymeric Marolleau

Remplacer Xandr par plusieurs DSP

“À l’heure actuelle, on se rend compte que chaque DSP a ses spécificités”, analyse Geoffrey Berthon (Qwarry). Pour cela, une possibilité est celle de remplacer Xandr par plusieurs DSP alternatives, en fonction du type de campagne.

De son côté, Weborama – qui utilisait également Xandr comme DSP principale – a déjà tranché pour une répartition à 50-50 de ses budgets précédemment alloués chez la DSP de Microsoft entre The Trade Desk et DV360, en raison de la différence de leurs algorithmes et des écosystèmes. “Les campagnes un peu plus complexes sont réallouées sur The Trade Desk, qui dispose d’une API à laquelle on peut se brancher, en adaptant et personnalisant nos algorithmes”, précise Margarita Zlatkova, directrice data & programmatique chez Weborama. Inversement, DV360 est un environnement fermé qui ne permet pas d’entraîner ses propres algorithmes, mais qui offre de fortes possibilités de branding notamment grâce à l’accès à YouTube.

En parallèle, Weborama commence également à s’ouvrir à Amazon DSP avec certains annonceurs “particulièrement ROIstes et qui recherchent une donnée très précise, qu’on peut combiner à la nôtre pour avoir des résultats importants en termes d’efficacité”.
Margarita Zlatkova confirme avoir constaté, cette année, une forte amélioration d’Amazon DSP dans son accès aux inventaires externes et beaucoup plus de facilité “à utiliser la donnée d’Amazon en dehors de son écosystème”. Ce qui permet de prendre la donnée d’Amazon DSP, notamment liée au retail media, et de l’utiliser – à travers sa DSP – sur des SSP externes dédiées à l’open web, comme Magnite et Index Exchange.

La position de Microsoft sur la fermeture de Xandr DSP

Le 14 mai 2025, Microsoft a annoncé la fermeture, à partir du 28 février 2026, de sa DSP Xandr Invest, anciennement AppNexus, pionnière de l’OpenRTB et l’une des premières DSP du marché. Cela pour concentrer ses investissements, à partir de 2026, “uniquement sur la plateforme d’achat média Microsoft Advertising Platform”, intégrant de nouvelles applications de l’intelligence artificielle, rendant les DSP moins incontournables dans l’écosystème de la publicité en ligne. Amanda Richman, VP global media sales chez Microsoft, précisait en juillet dernier à mind Media : “Nous pensons que l’avenir réside dans un accès plus direct au côté achat, ainsi que dans un contrôle accrû sur les données des marques, et des agences pour le compte de leurs clients.”

Ce n’est pas la première fois qu’une DSP rachetée par Microsoft met fin à ses activités. En 2007, Microsoft acquit l’ad exchange et DSP AdECN, qui fut ensuite fermé en 2011, l’entreprise estimant que cela ne s’intégrait plus dans sa stratégie publicitaire à long terme.

À l’heure actuelle, Microsoft n’a pas donné davantage de détails sur les modalités de réallocation de ses investissements.

Amazon : une politique de frais avantageuse 

En plus de ses efforts pour se connecter davantage au marché de l’open web, Amazon DSP mise également sur une politique de frais particulièrement compétitive. “Il s’agit d’offres très avantageuses, notamment en matière de programmatique garanti”, qu’Amazon DSP a commencé à promouvoir depuis l’année dernière, reconnaît Damien Mora, VP operations & tech de Biggie Group. 

L’agence a d’ailleurs été un autre client historique de Xandr et a longtemps utilisé cette DSP de manière exclusive, puis de façon majoritaire, avant de progressivement réorienter ses investissements vers d’autres DSP lorsque le groupe a commencé à observer “moins de stabilité de la part de Xandr et moins d’efforts en termes de R&D”. Ce qui a poussé Biggie à équilibrer les dépenses entre différentes plateformes, dont principalement DV360, The Trade Desk et Amazon DSP. 

Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media – mind Media

Concernant cette dernière, Damien Mora (Biggie Group) constate également qu’Amazon DSP a un avantage important par rapport aux autres SSP en raison de son inventaire propriétaire, qu’elle commercialise directement. Cela permet “d’avoir beaucoup moins de tensions commerciales avec les autres SSP”, ainsi que plus de marge de manœuvre sur les frais, reconnaît-il. Des conditions qui, réunies, permettent à Amazon de proposer des offres agressives sur leur inventaire propriétaire.

En effet, toujours dans l’optique d’affirmer son rôle de DSP dans l’open web, Amazon multiplie les annonces de nouvelles intégrations à ses inventaires. C’est le cas des nouveaux partenariats avec SiriusXM Media et Netflix, annoncés en septembre, mais aussi avec Roku et Disney Advertising en juin dernier. 

Xandr passe de la sixième à la septième place en France

Dans cette bataille entre DSP, Xandr continue de voir sa part de marché baisser. Au 10 septembre, sur le marché français, DV360 détenait 35,2% des parts de marché du display sur l’open web (hors audio), suivi de près par Google Ads (30,2%), puis The Trade Desk (8%), Amazon DSP (6,9%) et Criteo (4,1%). Xandr n’occupe désormais plus que la septième position, avec 3,5% de parts de marché, derrière Teads, illustre Jean-François Bernard, chief product officer d’Adomik.

“Si on observe la dynamique globale, il y a eu une véritable baisse progressive des investissements à partir du mois de mai, lors de l’annonce de fermeture de Xandr”, explique Jean-François Bernard. Et même si les mois d’été, notamment juillet et août, enregistrent traditionnellement une baisse des investissements, la perte de vitesse de Xandr s’inscrit dans une tendance structurelle de long terme. 

Dans ce contexte, Adomik constate également que plusieurs annonceurs, dont Auchan et Bosch, ont complètement cessé d’investir sur Xandr pendant l’été, et ont – en même temps – commencé à réallouer leurs budgets vers d’autres DSP. 

Jean-François Bernard observe par ailleurs la montée en puissance d’Amazon DSP, passée de 3,7% de parts de marché en janvier à 7,2% en août (+ 3,5 points). De son côté, The Trade Desk progresse également sur la même période, même si plus lentement (+ 1,2 point).

Chiara De Martino
  • Adtech
  • Amazon
  • Budgets
  • DSP
  • Microsoft

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

Analyses

Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires 

Mouvements

RMC BFM nomme son nouveau président, Bernard Tani quitte Orange…

T2 2025 : le chiffre d’affaires de The Trade Desk en hausse de 19 %

Analyses Etudes

Étude mind Media-366 : le comportement et les attentes des Français vis-à-vis de la publicité en ligne

Roku et Amazon s’allient pour élargir leur audience adressable en CTV

Analyses

La plateformisation des SSP, une tendance de fond

essentiels

Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché

Les mutations du search à l'ère de l'IA générative

L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins

Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech

L’essentiel sur les identifiants publicitaires 

La transformation du marché publicitaire en 2024

2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur

Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias

Les enjeux réglementaires des médias en 2023

analyses

Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction

Info mind Media - L’alliance adtech des médias français Mediasquare peine elle aussi à faire condamner Google en justice

IA générative : panorama des solutions techniques de protection et de monétisation des contenus

Fermeture de Xandr DSP : qui va gagner la bataille des budgets ?

Adtech : les réactions et analyses du secteur à la condamnation de Google par la Commission européenne 

Hélène Zemmour (TV5Monde) : “TV5MondePlus va devenir notre plateforme unique de streaming vidéo”

Pseudonymisation : comment la décision de la CJUE dans l’affaire CRU/CEPD impacte l'industrie de l'adtech

AI search : quels changements dans les stratégies de référencement ?

Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros 

Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires 

IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers 

data

Les baromètres, panoramas et chiffres sur l'évolution du marché

Le classement des éditeurs français qui ont le plus d'abonnés purs numériques

Les données récoltées par les acteurs de la publicité en ligne

La liste des sociétés présentes dans les fichiers ads.txt des éditeurs français

Les gains de budget des agences médias

Opt-out : quels éditeurs français interdisent les robots crawlers de l'IA générative ?

Le panorama des sociétés spécialisées dans les technologies de l’e-retail media

La liste des outils utilisés par les équipes éditoriales, marketing et techniques des éditeurs français

Le détail des aides à la presse, année par année

La liste des CMP choisies par les principaux médias en France

Digital Ad Trust : quels sites ont été labellisés, pour quelles vagues et sur quel périmètre ?

Réserve ta place dès maintenant pour le mind Media Day J'en profite
  • Le groupe mind
  • Nos activités
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email