L’Udecam appelle de nouveau les annonceurs à mieux rémunérer les agences 

Mardi 12 mars, en introduisant les Rencontres de l’Udecam dédiées aux “talents”, Magali Florens, directrice générale de l’Udecam, a de nouveau souligné l’économie vacillante des agences médias françaises. Elle a rappelé les efforts salariaux effectués par les agences pour recruter, former et fidéliser leurs personnels et ainsi gagner en expertise, affectant leurs marges. “L’indice de progression de la masse salariale dans nos agences, sur les cinq dernières années, est de 137. L’indice de progression de la marge brute est lui de 114”, a-t-elle souligné. 

À retenir. Les agences de l’Udecam rassemblent environ 5 000 collaborateurs. Face au turnover important et à l’individualisation du travail, elles ont dû s’adapter : hausse de salaires, télétravail, transversalité des projets, autonomie, développement de la RSE, etc. Les agences médias françaises affichent souvent des taux de marge plus faibles que leurs homologues à l’étranger, en partie du fait de la Loi Sapin. Elles pointent aussi, depuis plusieurs années, les contradictions des annonceurs, qui tirent les budgets à la baisse tout en en attendant plus de productivité de leurs prestataires et plus d’efficacité dans les campagnes.