Accueil > Médias & Audiovisuel > Après une année 2020 de forte croissance, Brief.me atteint la rentabilité avec 741 000 euros de chiffre d’affaires commercial annuel Après une année 2020 de forte croissance, Brief.me atteint la rentabilité avec 741 000 euros de chiffre d’affaires commercial annuel La société dirigée par Laurent Mauriac et Edmond Espanel, qui a bouclé un financement de 300 000 euros auprès d'investisseurs individuels ces deux dernières années, atteint plus de 12 000 abonnés payants, un chiffre en nette progression depuis un an. Par Jean-Michel De Marchi. Publié le 03 juin 2021 à 9h10 - Mis à jour le 03 juin 2021 à 12h37 Ressources Un peu plus de six ans après sa création, Brief.me, qui propose une newsletter quotidienne pour résumer et expliquer l’essentiel de l’actualité, a dégagé en 2020 un chiffre d’affaires commercial de 741 000 euros, en hausse de plus de 35 % en un an. Son résultat d’exploitation s’est établi à 62 000 euros et son résultat net à environ 65 000 euros – la différence s’expliquant par un crédit d’impôt. À ces revenus tirés des ventes s’ajoutent plusieurs subventions (fonds stratégique pour le développement de la presse, fonds du Digital news initiative de Google), soit au total 914 000 euros de produits d’exploitation en 2020. La société a été fondée en 2015 par Laurent Mauriac, Damien Cirotteau, Jean-Christophe Boulanger et l’agence numérique Upian. En 2017, Edmond Espanel les a rejoints au capital, il en est depuis le directeur général, aux côtés de Laurent Mauriac, président. La structure rassemble désormais huit salariés ainsi que des pigistes et un freelance, soit dix ETP. L’abonnement annuel largement plébiscité Son offre d’abonnement comprend la réception de 4 newsletters d’information (quotidienne, week-end, panoramas thématiques ponctuels, économie) au prix de 6,9 euros par mois sans engagement ou 59 euros par an. La formule annuelle étant privilégiée par 85 % des souscripteurs. L’activité de Brief.me s’est accélérée en 2020 avec 11 300 abonnés fin décembre, en nette hausse (33 % en un an), comme beaucoup de médias. La société en compte un peu plus de 12 000 aujourd’hui. Sur le volet marketing et commercial, la société concentre habituellement ses opérations de recrutement en septembre et janvier – deux mois majeurs pour le recrutement – principalement via l’e-mailing, Facebook et le SEA sur Google, les trois canaux les plus efficaces. Brief.me a lancé une application mobile début 2020 sur iOS et Android, laquelle permet de recevoir toutes les newsletters et inclut un moteur de recherche dans les archives des éditions précédentes. La boîte mail est cependant la canal le plus utilisé par ses abonnés. Pour poursuivre sa dynamique, le lancement d’une nouvelle newsletter est à l’étude pour 2022. La société valorisée 1,9 million d’euros Après ses premières années de structuration, la société a engagé il y a 18 mois une phase de développement et d’investissements. Brief.me a ainsi discrètement effectué deux levées de fonds auprès d’investisseurs individuels réunis dans une structure de participations créée pour l’occasion, Brief.me Partenaires et associés. Une première augmentation de capital, de 235 000 euros, a ainsi eu lieu en juillet 2019 auprès de personnalités des médias et du numérique, notamment de Benoit Tesson, Cyrille Koroleff, Isabelle Bordry, Maxim Topolov, Jean-Marc Benoît, Guillaume Monteux, Pierre Haski, Pascal Riché, Nicolas Vanbremeersch et Joël Wirsztel. Une seconde, d’un montant de 65 000 euros, est intervenue en 2020 aux mêmes conditions, auprès de Gilles Ghesquière, mais aussi de François Pouzeratte et Nicolas Amiel. Ce financement externe de 300 000 euros, le premier pour Brief.me depuis son lancement il y a plus de six ans, s’est effectué sur une valorisation de la société à 1,9 million d’euros. Brief.me Partenaires et associés détient maintenant un peu moins de 16 % du capital de la société. Laurent Mauriac détient environ 38 % des parts aux côtés d’Edmond Espanel qui en possède lui, directement et indirectement, environ 34 %. Damien Cirotteau est à la tête d’un peu moins de 10 % du capital, et l’agence Upian et Jean-Christophe Boulanger d’environ 2,3 % chacun. Jean-Michel De Marchi Abonnements numériquesModèles économiquesNewslettersSites d'actualité Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire L’Equipe fait évoluer son offre numérique et segmente ses offres tarifaires Entretiens gratuit Louis Dreyfus (Groupe Le Monde) : "Les abonnements en ligne représenteront plus de 50 millions d'euros de revenus pour Le Monde en 2021" 13,7 millions d'euros de résultat net pour le groupe Le Monde en 2020 Abonnements numériques (2/2) : comment les éditeurs ont-ils fait évoluer leurs offres en 2020 ? 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