Améliorer ses performances au travail à l’aide de médicaments sans pour autant être malade, le phénomène est connu, mais il a rarement été évalué. C’est ce que tente donc l’étude de la DAK (6,2 millions d’assurés) qui s’appuie sur deux types de données. D’une part, les résultats d’un sondage réalisé auprès de 3000 salariés âgés de 20 à 50 ans, et d’autre part, un travail comparatif qui confronte le volume de prescriptions de certains médicaments (béta-bloquants, anti-dépresseurs, psychostimulants) avec le nombre de diagnostics ayant effectivement confirmés la présence des maladies que ces médicaments sont supposés soigner. Ce deuxième volet permet notamment de voir que, la plupart du temps, ces médicaments sont prescrits en l’absence de diagnostic correspondant, souvent à la demande du salarié, mais aussi sur proposition du médecin.
dage réalisé auprès de 3000 salariés âgés de 20 à 50 ans, et d’autre part, un travail comparatif qui confronte le volume de prescriptions de certains médicaments (béta-bloquants, anti-dépresseurs, psychostimulants) avec le nombre de diagnostics ayant effectivement confirmés la présence des maladies que ces médicaments sont supposés soigner. Ce deuxième volet permet notamment de voir que, la plupart du temps, ces médicaments sont prescrits en l’absence de diagnostic correspondant, souvent à la d
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