Fin août, le Tribunal de grande instance de Dortmund (Rhénanie) s’est déclaré compétent pour statuer sur la plainte déposée par quatre ressortissants pakistanais contre le discounter textile allemand KiK, et ce, en acceptant de tenir compte du droit pakistanais. Les quatre parties plaignantes sont les parents d’ouvriers morts dans l’incendie de leur usine de Karachi au Pakistan en 2012. Le Tribunal a en outre décidé de leur accorder l’aide juridictionnelle. KiK, pour sa part, s’est déclarée sereine quant à l’issue de la procédure et satisfaite que toute la lumière soit faite sur sa responsabilité dans la catastrophe.
KiK, responsable ou pas ? Quelle est vraiment la part de responsabilité de KiK dans l’incendie qui a eu lieu dans l’usine de textile Ali Enterprises à Karachi le 11 septembre 2012 et a couté la vie à 260 personnes ? C’est à cette question centrale que le procès, qui se tiendra à Dortmund mais dont les dates n’ont pas encore été fixées, devra répondre. Pour mieux comprendre la portée de la procédure, un bref retour sur les faits s’impose. A l’époque où l’incendie s’est déclaré, KiK était le clie
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Auteur.e.s de l’article
Thomas Schnee
Correspondant en Allemagne