de progression au ministère. « Nous ne relâchons pas la pression », a déclaré Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, ministre de la Justice, qui était également présente. Elle estime qu’il est désormais temps de penser à une loi. C’était aussi l’idée qu’avait développée Mme von der Leyen en janvier dernier. Mais face au manque de soutien au sein de la majorité, la ministre de l’Emploi avait dû abandonner son projet. Jusqu’à présent deux grandes entreprises allemandes se sont fixé des objectifs ch
…Allemagne : les grandes entreprises refusent les propositions du gouvernement pour augmenter la proportion de femmes dans leurs directions
Mmes von der Leyen et Schröder ont tenté de faire contre mauvaise fortune bon cœur à l’issue d’une rencontre qui devait déboucher sur un tournant en ce qui concerne la politique d’intégration des femmes dans la direction des entreprises allemandes : « Nous n’aurons pas de quotas, mais nous connaîtrons cette année les objectifs que vont se fixer les 30 entreprises du DAX », a déclaré Mme Schröder. Sa collègue Mme von der Leyen a pour sa part parler d’une rencontre entre « ombres et lumières » avec des résultats « pas suffisamment concrets ». Selon elle, on peut accepter que les entreprises du DAX aient besoin de plus de temps, mais il faudra quand même que le processus s’achève un jour. Mme Schröder a présenté une proposition de quotas flexibles avec une fixation libre d’objectifs par les partenaires sociaux dans les entreprises, d’ici à 2013, suivie d’une période de mise en œuvre permettant d’atteindre par palier un quota de 30 % de femmes à la tête des entreprises entre 2018 et 2020 (v. dépêche n°110083). En cas de non-respect des engagements, les entreprises auraient pu être soumises à des sanctions légères sous forme d’amendes. Mais ce plan n’a pas eu l’heur de plaire aux entreprises réunies : « Nous avons mené un dialogue constructif, mais nous n’avons pas confirmé notre engagement pour ce plan par palier », a déclaré Harald Krüger, directeur du personnel de BMW. Les 30 directeurs du personnel du DAX ont simplement accepté de se fixer eux-mêmes des objectifs et de communiquer régulièrement leur niveau de progression au ministère. « Nous ne relâchons pas la pression », a déclaré Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, ministre de la Justice, qui était également présente. Elle estime qu’il est désormais temps de penser à une loi. C’était aussi l’idée qu’avait développée Mme von der Leyen en janvier dernier. Mais face au manque de soutien au sein de la majorité, la ministre de l’Emploi avait dû abandonner son projet. Jusqu’à présent deux grandes entreprises allemandes se sont fixé des objectifs chiffrés. EON veut doubler la proportion de femmes présentes dans son management « dans les prochaines années » (11 % actuellement). Plus ambitieux, Deutsche Telekom veut atteindre les 30 % en 2015 (12,5 % en 2010).
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