Il n’y aura pas de licenciements secs, a rassuré Bpost en présentant son plan de restructuration sur quatre ans, qui va nécessiter un investissement de 200 millions d’euros. L’objectif : faire face à la baisse des volumes de courrier, qui tourne autour de 5 % par an. La restructuration annoncée prévoit la transformation de cinq centres de tri, Anvers, Bruxelles, Charleroi, Liège et Gand en “centres de courrier industriels”, dont les activités seront étendues. En clair, le tri postal effectué dans les bureaux de distribution du courrier sera repris par ces centres, tandis que le nombre de bureaux de poste va passer de 416 à 60 à travers le pays. Les syndicats s’inquiètent de la hausse de la productivité, qui a déjà augmenté de 30 % depuis 2008. L’impact de la restructuration est redouté sur la surcharge de travail, mais aussi l’allongement de la distance entre le domicile et le travail pour les postiers. Les syndicats CSC-Transcom et CGSP-Poste ont déposé un préavis de grève, tandis que la SLFP-Poste dénonce un “nivellement par le bas des conditions de travail et du niveau de remuneration, qui a baisse de 10 % en deux ans et n’est supérieur que de 100 euros à ce que touché un chômeur”. Marc de Mulder, le président national de la SLFP-Poste, estime qu’il faut “un plan stratégique digne de ce nom permettant aux travailleurs qui le désirent de partir dans de bonnes conditions”.
Publication
27 janvier 2011 à 11h17
Mis à jour le 25 mars 2013 à 18h50
Temps de lecture
1 minute
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27 janvier 2011 à 11h17, Mis à jour le 25 mars 2013 à 18h50
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uneration, qui a baisse de 10 % en deux ans et n’est supérieur que de 100 euros à ce que touché un chômeur”. Marc de Mulder, le président national de la SLFP-Poste, estime qu’il faut “un plan stratégique digne de ce nom permettant aux travailleurs qui le désirent de partir dans de bonnes conditions”.
Planet Labor, 28 janvier 2011, nº 110068 – www.planetlabor.com
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