L’Etat joue un rôle plutôt discret dans le système de négociation collective, facilitant la conclusion des accords en proposant quelques changements de législation pour mettre en œuvre les accords ou en accordant le financement public de certaines mesures. Le gouvernement du nouveau Premier Ministre Juha Sipilä - qui associe le centre-droit, la droite et l’extrême-droite anti-immigration et anti-européenne - vient de déroger à cette coutume en présentant, le 29 mai dernier, un programme de gouvernement qui liste une série de mesures punitives qui seront prises si les partenaires sociaux ne concluent pas un accord (appelé contrat social) pour réduire le coût unitaire du travail de 5%, pour introduire plus de flexibilité en matière de contrat de travail, pour améliorer la sécurité pour les chômeurs avec une amélioration du dispositif de formation nécessaire pour accélérer le retour à l’emploi. Les partenaires sociaux auront jusqu’au 21 août pour s’accorder.
Sipilä avait déjà proposé ce contrat social aux partenaires sociaux dès son élection, mais ses propositions n’avaient pas permis d’arriver à un consensus, bien au contraire, les représentants des salariés considérant que le prix à payer était trop élevé et le patronat ayant rejeté plusieurs sujets dont le plafonnement des rémunérations des dirigeants. De plus, comme le disait le Président de la confédération SAK, Lauri Lyly « On ne change pas le système de négociation collective Finlandais en q
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