Renouant avec sa posture de rupture de 2007, le patronat de l’industrie (EK) a annoncé, fin novembre, son refus de négocier un nouvel accord cadre interprofessionnel sur les salaires et les conditions de travail, car ses membres veulent plus de responsabilités, avec des négociations par branche ou même pour chaque entreprise. En réaction, la fédération des transports (AKT) de la principale confédération syndicale (SAK) a bloqué les négociations en cours sur les mesures réclamées par le gouvernement visant à réduire de 5% les coûts salariaux et à décentraliser la négociation collective. Pour certains observateurs, la coalition au pouvoir pourrait avoir à affronter des mobilisations bien plus importantes que celles de septembre dernier déjà assez inhabituelles pour le pays.
De nombreux sujets sur la table. Sous la pression du gouvernement, les partenaires sociaux finlandais devaient négocier le renouvellement des accords collectifs, et définir une alternative aux mesures demandées par le Premier ministre Juha Sipilä pour réduire de 5 % les coûts salariaux. S’y est ajoutée l’obligation de tenir compte d’un rapport proposant de décentraliser la négociation collective.
Dans le système actuel de négociation, tout commence normalement par des négociations au niveau nati
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