Le vieux routier de l’aile gauche du Parti travailliste, Jeremy Corbyn, a remporté la course à la direction du Labour, avec 60 % des voix, laissant ses rivaux loin derrière lui. Lors de sa campagne qui a duré quatre mois, il a été soutenu (financièrement et en autres ressources) par de nombreux syndicats (Aslef, BFAWU, CWU, POA, TSSA, Unite et Unison et deux syndicats non affiliés au parti à savoir le FBU et le RMT). Les syndicats n'avaient pas déployé autant d'efforts pour soutenir le représentant de l'aile gauche lors des élections à la tête du parti en 2007 et 2010.
Publication
14 septembre 2015 à 10h23
Temps de lecture
3 minutes
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Pour la première fois depuis une génération, le Labour a élu un dirigeant qui partage les points de vue de la plupart des grands syndicats. Ces derniers, plutôt timorés lorsqu’il s’agissait de soutenir le représentant de l’aile gauche – le député travailliste, John McDonnell– lors des élections à la tête du parti en 2007 et 2010, ont changé d’attitude devant l’ampleur de la défaite du Labour en 2015, après cinq de gouvernement conservateur et de politique d’austérité.
J. Corbyn compte égaleme
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