Introduction d'un taux de participation. Considéré comme l'un des plus stricts d'Europe, le droit de grève britannique va-t-il devenir encore plus restrictif ? Le 21 juin dernier, la CBI, la Confédération de l'industrie britannique, a lancé une petite bombe en proposant, dans un rapport sur le marché du travail britannique, de réviser la loi sur le droit de grève en revenant sur ses conditions de vote. Arguant des effets néfastes des grèves pour la croissance, et du désagrément qui en découle pour le public, l'organisation patronale suggère d'instaurer un seuil de participation syndicale de 40%, en plus de la majorité simple des votants requises pour valider la grève. Sur le coup, le gouvernement avait rejeté la proposition. Il serait aujourd'hui en train de reconsidérer la proposition, indique la presse britannique, qui rapporte plusieurs réunions secrètes sur le sujet.
Après avoir exclu en juin toute remise en cause du droit de grève, le gouvernement britannique serait en train de reconsidérer une proposition patronale visant à durcir les conditions de vote du droit de grève en introduisant un taux de participation de 40%. Les syndicats dénoncent une « déclaration de guerre » et une atteinte aux droits de l’Homme, alors que le droit de grève est déjà strictement encadré au Royaume-Uni. (Réf. 100545)
Introduction d’un taux de participation. Considéré comme l’un
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